libellés

samedi 8 mars 2014

Propositions de "facesauxarmesdelapolice"

A propos des violences politico-policières du 22 février à Nantes.

Répression du 22 février à Nantes.

Compte tenu de la violence policière qui s'est déployée lors de la manifestation du 22 février à Nantes et du nombre de blessés qu'elle a entrainés, il y aurait sens à tenter un coup qui soit à la hauteur de la situation et qui consisterait :
  1. A constituer une sorte de collectif des blessés de la manif du 22 pour que vous posiez un geste commun, plus clairement visible et plus pertinent politiquement.
  2. A publier un communiqué en indiquant vos intentions juridiques. Il est pertinent de porter plainte contre X au pénal comme l'a fait un journaliste blessé ET d'indiquer qu'une requête qui engage la responsabilité du préfet de Nantes va être lancée au Tribunal administratif, comme ça a été déjà été fait dans d'autres affaires (même si chaque requête est nominative donc individuelle) : Clément Alexandre, Pierre Douillard, Joachim Gatti, etc. On a de bonnes raisons de croire que les préfets redoutent ces procédures administratives. Il est arrivé que l'un d'eux propose un arrangement à l'amiable : donner la moitié de la somme demandée pour éviter que la procédure soit menée. Proposition refusée par l'intéressé.
  3. A faire le lien avec les autres blessures de Flashball et grenades en tout genre en France pour rendre visible qu'il s'agit d'armes politiques, courantes et que les mutilations ne sont ni des bavures, ni des accidents. Raison pour laquelle elles ne relèvent pas de la responsabilité individuelle d'un flic.
  4. A élaborer en commun le reste : recueil de témoignages, de photos, communication, rédaction de textes, etc.
C'est à cette échelle que les lignes pourront bouger. Il faut se saisir de l'occasion. Pour vous, nous et les autres, c'est-à-dire les blessés de demain. Si la rage et la lassitude nous affectent chaque fois que de nouvelles personnes sont blessées irrémédiablement, notre détermination nous pousse à croire qu'un rapport de force est possible. Comme partout. Au-delà de Nantes, nous sommes plusieurs en France à nous demander quels types d'actions pourraient être menées au niveau national. C'est aussi ce qu'il y a à élaborer.

Source et liens actifs : https://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2014/02/26/a-propos-des-violences-politico-policieres-du-22-fevrier-a-nantes/

Contact :
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