Le 10 mai 2014, aux abords du stade
de la Beaujoire, à Nantes, juste avant la tenue du match de Ligue 1 de
football Nantes/St-Etienne, Davy Graziotin, 34 ans, a été la victime
d'un tir policier au "flashball".
Davy
Graziotin est désormais en convalescence, après un mois
d'hospitalisation à Nantes, puis à Bordeaux. Il a souffert d'un traumatisme crânien avec hémorragie interne, œdème cérébral modéré, fracture
temporale gauche et désormais soumis à un traitement contre l'épilepsie. Davy souffre également de dysarthrie et de troubles aphasiques. Davy est en arrêt de travail jusqu'en septembre, sans pouvoir conduire
un véhicule motorisé pendant un an avec des rendez-vous hebdomadaires en
orthophonie et en kinésithérapie pour traiter des troubles de
l'équilibre.
Davy Graziotin a déposé plainte et l'IGPN a recueilli sa déposition.
Une
fois de plus, les modalités du "maintien de l'ordre" à Nantes sont
clairement en cause et le flashball ou LBD est encore une fois une arme
manipulée en dehors des règles qui régissent son utilisation.
C'est
dans ce contexte que le cas de Davy s'ajoute désormais à la longue
liste des blessés nantais (Pierre, Emmanuel, Damien, Quentin, Davy) et
plus largement à celle des nombreuses villes françaises.
(Voir la liste des victimes réactualisée)
Signez et faites signer la pétition pour mettre fin à l'emploi du flashball-lanceur de balles de défense, en particulier dans le maintien de l'ordre des manifestations :
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