Bonjour,
À
cette date du 18 janvier 2016, vous êtes exactement 3649 personnes
de toute la France et d'ailleurs à avoir signé notre pétition
anti-flashball, qui été lancée il y a 18 mois, en juin 2014.
« Déclaration commune sur l'armement de la police, pour mettre fin à l'emploi du flash ball Lanceur de balles de défense, en particulier dans le maintien de l'ordre des manifestations. »
Lien ici :
3649
amis solidaires, c'est encore trop peu, mais c'est déjà beaucoup.
Soyez remerciés sincèrement pour votre soutien. N'hésitez pas à
faire connaître autour de vous cette pétition et à encourager à
la signer (même si nous savons bien que la plate-forme de signatures
en ligne n'est pas idéalement pratique).
Parmi
vous les signataires se trouvent quelques personnalités comme Didier
Fassin, sociologue, Jacques Sauvageot, ancien leader étudiant en
1968, Françoise Verchère, élue locale honoraire près de Nantes,
les écrivains Serge Quadruppani, Jean-Bernard Pouy...
De
notre côté, nous avons prospecté quelques signatures
d'organisations d'audience nationale.
Ont
ainsi signé la pétition anti-flashball :
- la Confédération syndicale interprofessionnelles Solidaires, qui regroupe environ 100 000 salariés, dont les syndiqués Sud.
- Plusieurs organisations du monde enseignant : les syndicats nationaux et l'union CGT Education, l'ICEM Pédagogie Freinet, la tendance « Émancipation » de la FSU.
- l'ACIPA, organisation de coordination de la lutte anti-aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Merci
à eux, ainsi qu'aux soutiens parvenus de la part de la Ligue des
Droits de l'Homme, d'Amnesty international et d'ACAT. N'hésitez pas
à solliciter d'autres syndicats et organisations.
Par
ailleurs, nous avons commencé à instaurer un « Réseau
national de bars et cafés-restaurants » ayant signé la
pétition, aptes également à
abriter des réunions et discussions libres, près de chez vous. Sur
ce réseau original, voir le blog dédié « Flash-ball non
merci ! », notre carte de France en gestation, et
l'article que le magazine Les Inrocks a consacré à cette
initiative.
Toujours
au chapitre des initiatives, nous rappelons que cette pétition
invite tous et toutes à « faire
désormais chaque année de la date du 22 février
l'occasion d'initiatives publiques démocratiques décentralisées et
coordonnées contre la violence policière, de débats, de
concertation et de bilans, pour mettre en œuvre ensemble et mesurer
concrètement l'avancée des objectifs de cette déclaration ».
Ce
travail de longue durée a effectivement commencé à Nantes en
février 2015, grâce à un groupe de jeunes militants
anti-répresssion qui ont organisé une « Semaine des
Résistances », qui a été un grand succès avec des salles
pleines et attentives tous les soirs. Pour cette année 2016, une
deuxième « Semaine des Résistances » est programmée à
Nantes du 15 au 21 février. N'hésitez pas à faire de même dans
votre ville ou village !
C'est
l'occasion de rappeler ici la mémoire de Rémi Fraisse, assassiné à
Sivens par les forces de l'ordre, le 26 octobre 2014.
Aussi,
pour finir, et alors que nous devons résister ensemble à un
difficile contexte actuel de droitisation néo-conservatrice de
l'ensemble du champ politique et de durcissement autoritaire
post-attentats, nous
vous annonçons que nous avons lancé la semaine dernière une
lettre-pétition, symboliquement adressée à Simone Veil, afin
d'interpeller tous les députés et sénateurs,
qui l'ont reçue dans leur boite mail.
Cette
seconde pétition vise à alerter sur la déchéance de la
nationalité, la constitutionnalisation de l'état d'urgence et les
assignations à résidence sans contrôle d'un juge, et notamment et
surtout sur le projet inacceptable d'autoriser les policiers à tirer
pour tuer, hors d'un contexte strict de légitime défense.
« À Simone Veil sur la déchéance de nationalité, l'état d'urgence et le permis de tuer. »
Si
vous le voulez bien, nous vous invitons à signer tout de suite cette
seconde pétition, sur la même plate-forme. C'est ici :
(Nota :
il est possible de déposer des suggestions, et même des critiques
constructives, en commentaire à vos signatures sur la plate-forme de
pétition).
Dans
cette attente, nous vous souhaitons une bonne année 2016, pleine de
joie et de luttes de résistance contre la répression et contre
toute atteinte aux droits et à la démocratie.
Signé :
Les organisateurs de deux pétitions, en lien avec l'assemblée
nantaise des blessés par la police, familles et amis des victimes,
et l'OBSLAB (Observatoire-laboratoire de la démocratie locale).
Mail :
armement-police(arobase)numericable.fr