22 février 2009
Suite à notre demande de rectification d'erreur parue au Journal Officiel suite aux questions écrites de deux député de gauche de Loire-Atlantique, madame le ministre nous répond, ou plutôt nous fait répondre, non pas par son cabinet, mais celui du DGPN, directeur général de la police nationale.
(Celui là même qui s'était fait déjà critiquer par la CNDS pour avoir menti sur Pierre ? à vérifier.)
La lettre est datée du 17 février.
On notera un certain embarras dans la rédaction, qui se contredit, en alternant le lamento et l'affirmation virile :
Par ailleurs, Monsieur Fillon nous a gratifié dernièrement d'une lettre beaucoup plus courte, datée du 28 janvier (dont voici le texte intégral) :
Suite à notre demande de rectification d'erreur parue au Journal Officiel suite aux questions écrites de deux député de gauche de Loire-Atlantique, madame le ministre nous répond, ou plutôt nous fait répondre, non pas par son cabinet, mais celui du DGPN, directeur général de la police nationale.
(Celui là même qui s'était fait déjà critiquer par la CNDS pour avoir menti sur Pierre ? à vérifier.)
La lettre est datée du 17 février.
Liberté • Égalité • Fraternité
RÉPUBLIQPE FRANÇAISE
MINISTERE DE L'INTERIEUR,
DE L'OUTRE-MER
ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
DIRECTIOH GENERALE
DE LA POLICE NATIONALE
DGPNCab-09-CO>l2.0À -3>
Affaire suivie par : M. Philippe Vezzoli
S 01.40.07. 64.77.
E-mail : philippe.vezzoli(%interieur.gouv.fr
Paris, le 1 7 FEV. 2009
Madame, Monsieur,
Par lettre du 9 janvier 2009, vous appelez mon attention sur les incidents survenus le 27 novembre 2008 à Nantes à l'issue de manifestations de voie publique, au cours desquels votre fils a été blessé. Vous contestez à cet égard les positions exprimées sur le sujet en réponse aux questions écrites parlementaires n05 27 511, 27512 et 27513 de M. François de Rugy, député, et n° 27051 de M. Dominique Raimbourg, député, pour exprimer le souhait qu'elles soient rectifiées.
Après avoir pris connaissance de votre courrier avec une grande attention, je ne puis que confirmer intégralement les termes des réponses publiées au Journal officiel, qui toutes soulignent l'ouverture d'une information judiciaire, sur laquelle il ne m'appartient pas de me prononcer et qui seule établira définitivement d'éventuelles responsabilités.
Je vous prie de croire. Madame, Monsieur, à l'expression de ma considération distinguée.
Pour le Ministre et par délégation, le Directeur du cabinet du Directeur général de la police nationale,
ADRESSE POSTALE : PLACE BEAUVAU 75800 PARIS CEDEX 08 - STANDARD 01 49 27 49 27 - 01 40 07 60 60
On notera un certain embarras dans la rédaction, qui se contredit, en alternant le lamento et l'affirmation virile :
- "je ne puis que" (modestie ?)
- "confirmer" (virilité corporatiste ?)
- "intégralement" (c'est à dire tous les mensonges précédent du ministre ?)
- "les termes des réponses publiées au JO" (signés par qui ? il ne faut plus le dire : par le saint-esprit ? ou par un ministre en exercice ?)
- "qui toutes" (toutes, c'est-à-dire : Toutes les deux réponses à F de Rugy et D Raimbourg ? ou : toutes au sens de l'intégralité de ce qu'elles formulaient ?)
- "soulignent l'ouverture d'une information judiciaire, sur laquelle il ne m'appartient pas de me prononcer" (est-ce un aveu de démenti implicite ?)
- "et qui seule établira définitivement d'éventuelles responsabilités" (des policiers coupables ou bien de la victime ?)
- à noter que c'est signé : Frédéric Perrin, mais que l'entête indique que l'affaire est suivie désormais par un certain Philippe Vezzoli (avec son e-mail).
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Par ailleurs, Monsieur Fillon nous a gratifié dernièrement d'une lettre beaucoup plus courte, datée du 28 janvier (dont voici le texte intégral) :
Madame, monsieur,
Le Premier ministre a bien reçu votre lettre du 9 janvier dernier.
Comme vous le savez, en vertu du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, Monsieur François Fillon ne peut intervenir dans la procédure actuellement en cours.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée,
Claire SERVANT
Chef du Service des Interventions (sic)