Flashball : la famille du lycéen blessé en 2007 à Nantes rappelle qu'une enquête judiciaire est en cours
Pierre, âgé alors de 17 ans, a perdu la vue de son œil droit le 27 novembre 2007 à l'issue d'une manifestion de jeunes lycéens et étudiants devant le Rectorat de Nantes, à la suite d'un tir rapproché de flasball de nouvelle génération.
Il s'agissait du "lanceur de balles de défense" dont la force cinétique et la précision sont celles d'une arme à feu. Cette arme était alors en phase discrète mais officielle d'expérimentation par les forces de l'ordre.
La famille rappelle qu'à l'époque la préfecture avait nié la gravité de la blessure et que la police s'est dérobée à ses responsabilités, ainsi que la ministre de l'Intérieur dans sa réponse écrite à deux députés de Loire-Atlantique.
Dans un rapport, la CNDS a sévèrement qualifié le comportement de la police dans cette affaire.
La famille souligne la fréquence croissante des cas de mutilations à l'oeil qui sont portées à la connaissance du public (deux blessures à l'oeil le même jour dernièrement à Villiers-le-Bel, un autre cas cette année à Toulouse sur un étudiant manifestant) et se déclare solidaire des victimes, comme Joachim Gatti cette semaine passée à Montreuil.
Il est inadmissible que la police continue à mutiler impunément alors que des enquêtes judiciaires sont en cours.
À Nantes, l'enquête est suivie par le juge d'instruction Coulon (qui a fait procéder à une expertise balistique avec le policier présumé tireur) et par nos avocats Me Boëzec (Nantes) et Me Nathalie Senyk du cabinet Henri Leclerc à Paris.
Le cas de Pierre est suivi par Amnesty international à Londres et à Paris.
Pierre, âgé alors de 17 ans, a perdu la vue de son œil droit le 27 novembre 2007 à l'issue d'une manifestion de jeunes lycéens et étudiants devant le Rectorat de Nantes, à la suite d'un tir rapproché de flasball de nouvelle génération.
Il s'agissait du "lanceur de balles de défense" dont la force cinétique et la précision sont celles d'une arme à feu. Cette arme était alors en phase discrète mais officielle d'expérimentation par les forces de l'ordre.
La famille rappelle qu'à l'époque la préfecture avait nié la gravité de la blessure et que la police s'est dérobée à ses responsabilités, ainsi que la ministre de l'Intérieur dans sa réponse écrite à deux députés de Loire-Atlantique.
Dans un rapport, la CNDS a sévèrement qualifié le comportement de la police dans cette affaire.
La famille souligne la fréquence croissante des cas de mutilations à l'oeil qui sont portées à la connaissance du public (deux blessures à l'oeil le même jour dernièrement à Villiers-le-Bel, un autre cas cette année à Toulouse sur un étudiant manifestant) et se déclare solidaire des victimes, comme Joachim Gatti cette semaine passée à Montreuil.
Il est inadmissible que la police continue à mutiler impunément alors que des enquêtes judiciaires sont en cours.
À Nantes, l'enquête est suivie par le juge d'instruction Coulon (qui a fait procéder à une expertise balistique avec le policier présumé tireur) et par nos avocats Me Boëzec (Nantes) et Me Nathalie Senyk du cabinet Henri Leclerc à Paris.
Le cas de Pierre est suivi par Amnesty international à Londres et à Paris.
Contacts : Luc Douillard & Emmanuelle Lefevre 06 32 34 60 51 ou lucd.mobile@gmail.com
