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lundi 27 juillet 2009

Fil de l'AFP du 8 au 23 juillet 2009

Logement-gouvernement-précarité - Politique Nationale - 08 juillet 2009, 19:00
Logement : une quinzaine de personnes expulsées à Montreuil

bobigny, 8 juil 2009 (AFP) - Une quinzaine de personnes, qui occupaient depuis six mois les locaux d’une ancienne clinique à Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont été évacuées mercredi, a-t-on appris de sources concordantes.
«Vers 06H00 ce matin, une grosse opération de police a procédé à l’expulsion d’une quinzaine d’occupants sans titre d’une clinique», a indiqué une source policière, ajoutant qu’il n’y avait pas eu d’interpellation.
La préfecture, qui a ordonné l’évacuation, assure que les personnes évacuées étaient installées «illégalement» dans ce lieu.
lo/il/df

Logement-gouvernement-précarité - Politique Nationale - 09 juillet 2009, 16:44
Squat: 3 personnes arrêtées à Montreuil après un affrontement avec la police

bobigny, 9 juil 2009 (AFP) - Trois personnes ont été arrêtées mercredi et placées en garde à vue après un affrontement avec la police à Montreuil (Seine-Saint-Denis) lors d’un rassemblement de soutien à des squatters, expulsés de locaux qu’ils occupaient depuis six mois, a-t-on appris jeudi auprès de la préfecture.
Mercredi matin, une quinzaine de personnes avaient été évacuées, sans heurt, des locaux d’une ancienne clinique à Montreuil sur ordre du préfet de Seine-Saint-Denis.
«Vers 22H00 hier (mercredi), des personnes se sont dirigées vers la clinique pour la réinvestir. Les forces de l’ordre les en ont empêchées. S’en sont suivis des jets de projectiles contre la police et celle-ci a riposté en faisant usage de flashball. Il y a eu trois arrestations», a indiqué à l’AFP la préfecture de Seine-Saint-Denis.
Selon elle, il n’y a pas eu de blessé.
lo/sst/ei

Logement-gouvernement-précarité,LEAD - Politique Nationale - 09 juillet 2009, 18:18
Squat: 3 personnes arrêtées à Montreuil après un affrontement avec la police

ATTENTION - Ajoute un blessé par flashball d’après la mairie ///
bobigny, 9 juil 2009 (AFP) - Trois personnes ont été arrêtées mercredi et placées en garde à vue après un affrontement avec la police à Montreuil (Seine-Saint-Denis), lors d’un rassemblement de soutien à des squatters expulsés de locaux qu’ils occupaient depuis six mois, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
Une autre personne a été blessée, a indiqué à l’AFP la mairie de Montreuil, sans donner davantage de précision.
Mercredi matin, une quinzaine de personnes avaient été évacuées, sans heurt, des locaux d’une ancienne clinique à Montreuil sur ordre du préfet de Seine-Saint-Denis.
«Vers 22H00 hier (mercredi), des personnes se sont dirigées vers la clinique pour la réinvestir. Les forces de l’ordre les en ont empêchées. S’en sont suivis des jets de projectiles contre la police et celle-ci a riposté en faisant usage de flashball. Il y a eu trois arrestations», a indiqué à l’AFP la préfecture de Seine-Saint-Denis, sans faire état de blessé.
lo/sst/df

Logement-gouvernement-précarité - Politique Nationale - 10 juillet 2009, 15:36
Un jeune squatter perd un oeil après un affrontement avec la police

bobigny, 10 juil 2009 (AFP) - Un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui occupait, avec d’autres personnes, un squatt évacué mercredi à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a perdu un oeil après un affrontement avec la police, a-t-on appris de sources concordantes vendredi.
Le jeune homme, Joachim Gatti, faisait partie d’un groupe d’une quinzaine de squatters qui avaient été expulsés mercredi matin des locaux d’une ancienne clinique.
Ils avaient tenté de réinvestir les lieux un peu plus tard dans la soirée mais s’étaient heurtés aux forces de l’ordre. Les squatters avaient alors tiré des projectiles sur les policiers, qui avaient riposté en faisant usage de flashball, selon la préfecture, qui avait ordonné l’évacuation.
Trois personnes avaient été arrêtées et un jeune homme avait été blessé à l’oeil puis transporté dans un hôpital à Paris, selon la mairie, qui n’avait toutefois pas donné de précision sur l’état de gravité de la blessure.
«Nous avons bien eu connaissance qu’un jeune homme a perdu son oeil mais pour le moment il n’y a pas de lien établi de manière certaine entre la perte de l’oeil et le tir de flashball», a déclaré vendredi la préfecture à l’AFP.
«Il a perdu son oeil droit», a assuré à l’AFP une source médicale, qui a requis l’anonymat.
D’après la mairie, le commissaire de police local a fait savoir qu’il allait saisir l’Inspection générale des services (IGS) afin que la «lumière soit faite sur les circonstances» de l’affrontement entre la police et les squatters.
lo/ed/df

Logement-gouvernement-précarité,LEAD - Politique Nationale - 10 juillet 2009, 16:00
Un jeune squatter perd un oeil après un affrontement avec la police

Bobigny, 10 juil 2009 (AFP) - Un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui occupait, avec d’autres personnes, un squatt évacué mercredi à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a perdu un oeil après un affrontement avec la police, a-t-on appris de sources concordantes vendredi.
Le jeune homme, Joachim Gatti, faisait partie d’un groupe d’une quinzaine de squatters qui avaient été expulsés mercredi matin des locaux d’une ancienne clinique.
Ils avaient tenté de réinvestir les lieux un peu plus tard dans la soirée mais s’étaient heurtés aux forces de l’ordre. Les squatters avaient alors tiré des projectiles sur les policiers, qui avaient riposté en faisant usage de flashball, selon la préfecture, qui avait ordonné l’évacuation.
Trois personnes avaient été arrêtées et un jeune homme avait été blessé à l’oeil puis transporté dans un hôpital à Paris, selon la mairie, qui n’avait toutefois pas donné de précision sur l’état de gravité de la blessure.
«Nous avons bien eu connaissance qu’un jeune homme a perdu son oeil mais pour le moment il n’y a pas de lien établi de manière certaine entre la perte de l’oeil et le tir de flashball», a déclaré vendredi la préfecture à l’AFP.
«Il a perdu son oeil droit», a assuré à l’AFP une source médicale, qui a requis l’anonymat.
D’après la mairie, le commissaire de police local a fait savoir qu’il allait saisir l’Inspection générale des services (IGS) afin que la «lumière soit faite sur les circonstances» de l’affrontement entre la police et les squatters.
«La ville a demandé une explication et salue la décision du commissaire de saisir l’IGS. Mais je constate que le travail de restauration d’une police républicaine n’est pas encore achevé à Montreuil», a déclaré à l’AFP Dominique Voynet, la sénatrice-maire (Verts) de Montreuil.
Un rassemblement en soutien au jeune homme est prévu dimanche vers 15H00.
D’après la mairie, Joachim Gatti fait partie du mouvement autonome --un réseau militant d’extrême-gauche-- qui dénonce notamment la cherté des loyers à Paris et dans certaines banlieues parisiennes.
Son grand-père Armand Gatti est un ancien journaliste, lauréat du Prix Albert-Londres en 1954, aujourd’hui poète et dramaturge. Il dirige à Montreuil une association culturelle dénommée La parole errante.
lo/ed/df

Logement-gouvernement-précarité,LEAD - Politique Nationale - 12 juillet 2009, 18:03
La police des polices saisie après une plainte pour blessure au flash-ball

ATTENTION - ajoute version complète du père, rassemblement lundi à montreuil et réaction coordination des précaires ///
Paris, 12 juil 2009 (AFP) - La police des polices a été saisie après la plainte d’un jeune homme de 34 ans, qui affirme avoir perdu un oeil après avoir reçu un tir de flash-ball lors d’un rassemblement de soutien à des expulsés d’un squat à Montreuil, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
L’inspection générale des services (IGS) «a été saisie après qu’un jeune homme eut déposé une plainte. Elle a déjà entendu le jeune homme et d’autres personnes dans cette affaire», a dit à l’AFP une source judiciaire.
«L’IGS est venue entendre mon fils à l’hôpital», a confirmé à l’AFP Stéphane Gatti, le père du jeune homme, Joachim Gatti. D’après M. Gatti, les médecins experts ont également déjà rendu leur rapport. Ils auraient conclu que «vu l’impact de la blessure reçue, celle-ci ne peut avoir été réalisée que par un flash-ball», a-t-il déclaré.
Les faits remontent à mercredi dernier. A la suite d’un ordre de la préfecture de Seine-Saint-Denis, une quinzaine de personnes ont été évacuées le matin, sans heurts, des locaux d’une ancienne clinique à la Croix de Chavaux à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Dans la soirée, environ une trentaine de personnes, dont Joachim Gatti, ont organisé un rassemblement «festif» devant les locaux de l’ancienne clinique pour protester contre l’expulsion.
La police a procédé à trois arrestations et tiré au flash-ball, selon des témoins et la préfecture. Touché, Joachim Gatti a été transporté dans un hôpital parisien. Il a perdu son oeil droit.
D’après la préfecture, les squatters, qui tentaient de réinvestir les lieux, avaient tiré en premier des projectiles sur les policiers, qui ont riposté en faisant usage de flash-ball. La préfecture a dit que l’enquête devrait établir s’il existe un lien entre les tirs de flash-ball et la perte de l’oeil de Joachim Gatti.
Pour Stéphane Gatti, «les policiers ont tiré sans sommation. Ce n’est pas une bavure mais une brutalité policière», dit-il.
«Ils (les manifestants) avaient organisé une fête de gnocchi avec de la sauce tomate devant la clinique. Il y a eu des feux d’artifice tirés. Ils ont cru qu’il n’y avait que trois vigiles. Une quinzaine de policiers sont sortis de leurs voitures et ont tiré sans sommation. Ils étaient à cinq mètres et ils ont tiré plusieurs fois avec leurs flash-balls. C’est une chasse au lapin», déclare M. Gatti.
«La ville a demandé une explication et salue la décision du commissaire de saisir l’IGS. Mais je constate que le travail de restauration d’une police républicaine n’est pas encore achevé à Montreuil», avait réagi Dominique Voynet, la sénatrice-maire (Verts) de Montreuil.
Dimanche, environ 60 personnes se sont retrouvées à Montreuil, dans le but de s’organiser en vue de prochaines actions pour protester contre l’intervention de la police.
«Que l’on habite un quartier de banlieue où la police harcèle quotidiennement la population, que l’on s’oppose aux arrestations de sans-papiers (...) il est de plus en plus fréquent de se trouver dans la ligne d’un policier prêt à dégainer», déclare dans un communiqué la Coordination des intermittents et précaires.
Une manifestation est prévue lundi 13 juillet à 19H00 à la Croix de Chavaux à Montreuil.
lo-els/DS

Logement-gouvernement-précarité,LEAD - Politique Nationale - 12 juillet 2009, 18:03
La police des polices saisie après une plainte pour blessure au flash-ball

ATTENTION - ajoute version complète du père, rassemblement lundi à montreuil et réaction coordination des précaires ///
Paris, 12 juil 2009 (AFP) - La police des polices a été saisie après la plainte d’un jeune homme de 34 ans, qui affirme avoir perdu un oeil après avoir reçu un tir de flash-ball lors d’un rassemblement de soutien à des expulsés d’un squat à Montreuil, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
L’inspection générale des services (IGS) «a été saisie après qu’un jeune homme eut déposé une plainte. Elle a déjà entendu le jeune homme et d’autres personnes dans cette affaire», a dit à l’AFP une source judiciaire.
«L’IGS est venue entendre mon fils à l’hôpital», a confirmé à l’AFP Stéphane Gatti, le père du jeune homme, Joachim Gatti. D’après M. Gatti, les médecins experts ont également déjà rendu leur rapport. Ils auraient conclu que «vu l’impact de la blessure reçue, celle-ci ne peut avoir été réalisée que par un flash-ball», a-t-il déclaré.
Les faits remontent à mercredi dernier. A la suite d’un ordre de la préfecture de Seine-Saint-Denis, une quinzaine de personnes ont été évacuées le matin, sans heurts, des locaux d’une ancienne clinique à la Croix de Chavaux à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Dans la soirée, environ une trentaine de personnes, dont Joachim Gatti, ont organisé un rassemblement «festif» devant les locaux de l’ancienne clinique pour protester contre l’expulsion.
La police a procédé à trois arrestations et tiré au flash-ball, selon des témoins et la préfecture. Touché, Joachim Gatti a été transporté dans un hôpital parisien. Il a perdu son oeil droit.
D’après la préfecture, les squatters, qui tentaient de réinvestir les lieux, avaient tiré en premier des projectiles sur les policiers, qui ont riposté en faisant usage de flash-ball. La préfecture a dit que l’enquête devrait établir s’il existe un lien entre les tirs de flash-ball et la perte de l’oeil de Joachim Gatti.
Pour Stéphane Gatti, «les policiers ont tiré sans sommation. Ce n’est pas une bavure mais une brutalité policière», dit-il.
«Ils (les manifestants) avaient organisé une fête de gnocchi avec de la sauce tomate devant la clinique. Il y a eu des feux d’artifice tirés. Ils ont cru qu’il n’y avait que trois vigiles. Une quinzaine de policiers sont sortis de leurs voitures et ont tiré sans sommation. Ils étaient à cinq mètres et ils ont tiré plusieurs fois avec leurs flash-balls. C’est une chasse au lapin», déclare M. Gatti.
«La ville a demandé une explication et salue la décision du commissaire de saisir l’IGS. Mais je constate que le travail de restauration d’une police républicaine n’est pas encore achevé à Montreuil», avait réagi Dominique Voynet, la sénatrice-maire (Verts) de Montreuil.
Dimanche, environ 60 personnes se sont retrouvées à Montreuil, dans le but de s’organiser en vue de prochaines actions pour protester contre l’intervention de la police.
«Que l’on habite un quartier de banlieue où la police harcèle quotidiennement la population, que l’on s’oppose aux arrestations de sans-papiers (...) il est de plus en plus fréquent de se trouver dans la ligne d’un policier prêt à dégainer», déclare dans un communiqué la Coordination des intermittents et précaires.
Une manifestation est prévue lundi 13 juillet à 19H00 à la Croix de Chavaux à Montreuil.
lo-els/DS

Logement-gouvernement-précarité-partis-PS-police - Politique Nationale - Crimes, Loi, Justice - 13 juillet 2009, 17:17
Le PS dénonce une «violence policière» à Montreuil

Paris, 13 juil 2009 (AFP) - Le PS a demandé lundi que l’Inspection générale des services (IGS) de la police et la Commission nationale de déontologie de la sécurité «puissent faire toute la lumière» sur le «grave incident» de Montreuil, où un jeune homme affirme avoir perdu un oeil après un tir de flash-ball.
Dénonçant une «violence policière», Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS aux droits de l’homme, estime dans un communiqué que «la dotation en flash-balls de la police a été appuyée par l’argument que ces armes seraient non létales et leur usage rigoureusement encadré. Les faits démontrent qu’il n’en est rien».
Pour le PS, ces flash-balls «sont utilisés de façon offensive en ignorant les principes supposés régler leurs interventions dont celui de +proportionnalité de la riposte+, et ceci au risque d’occasionner des dégâts graves (tirs à bout portant, tirs à la tête)».
L’IGS, la police des polices, a été saisie après la plainte d’un jeune homme de 34 ans, qui affirme avoir perdu un oeil après avoir reçu un tir de flash-ball lors d’un rassemblement de soutien à des expulsés d’un squat à Montreuil (Seine-Saint-Denis), mercredi dernier.
«Cet épisode n’est malheureusement pas isolé. Les interventions policières expéditives sont devenues nombreuses et accompagnent le durcissement des lois répressives: arrestations et interrogatoires d’enfants, gardes à vues injustifiées, non-respect des populations (des jeunes et des immigrés en particulier), criminalisation du syndicalisme, dispersions brutales et violentes de rassemblements pacifiques», déclare le PS.
«Ce sont autant d’éléments qui creusent le fossé entre la police et les Français», juge le PS, qui s’est associé au rassemblement de protestation prévu ce lundi à Montreuil.
cp/rh/df

Logement-social-précarité-manifestation - Social - Conflits, Etranger - 13 juillet 2009, 20:39
Face à face tendu entre policiers et jeunes manifestants à Montreuil

MONTREUIL (Seine-Saint-Denis), 13 juil 2009 (AFP) - Des centaines de jeunes, certains casqués et cagoulés, se sont rassemblés lundi en fin d’après-midi à Montreuil pour protester contre ce qu’ils qualifient de «violences policières» lors de l’évacuation d’un squat mercredi dans la ville, a constaté l’AFP.
La manifestation a débuté vers 19H00 près de la mairie de Montreuil. Une heure plus tard, de nombreux jeunes faisaient face à un important dispositif de forces de l’ordre, qu’il bombardaient à l’aide de fusées, de pétards ou de fumigènes, sans provoquer dans un premier temps de riposte des gardes mobiles.
Aux cris de «Police nationale, milice du capital !» ou de «Condés, hors de nos quartiers!», les jeunes gens, dont de nombreux semblaient proches des milieux autonomes ou de l’ultra-gauche, se sont déployés dans des rues proches de la mairie.
Ils protestaient contre l’expulsion mercredi de plusieurs squatters qui occupaient une ancienne clinique, au cours de laquelle un jeune homme affirme avoir perdu un oeil, à la suite d’un tir de flash-ball par les policiers.
Le Parti Socialiste a demandé lundi que l’Inspection générale des services (IGS) de la police et la Commission nationale de déontologie de la sécurité «puissent faire toute la lumière» sur ce «grave incident».
D’après la mairie de Montreuil, la victime, Joachim Gatti, fait partie du mouvement autonome qui dénonce notamment la cherté des loyers à Paris et dans certaines banlieues parisiennes.
els-mm/ag

Logement-social-précarité-manifestation,LEAD - Social - Conflits, Etranger - 13 juillet 2009, 20:53
Affrontements entre policiers et jeunes manifestants à Montreuil

MONTREUIL (Seine-Saint-Denis), 13 juil 2009 (AFP) - Des centaines de jeunes ont affronté lundi soir les forces de l’ordre à Montreuil après s’être rassemblés pour protester contre ce qu’ils qualifient de «violences policières» lors de l’évacuation d’un squat mercredi dans la ville, a constaté l’AFP.
La manifestation a débuté vers 19H00 près de la mairie de Montreuil. Une heure et demie plus tard, de nombreux jeunes, certains casqués et cagoulés, faisaient face à un important dispositif de forces de l’ordre, qu’il bombardaient à l’aide de fusées, de pétards ou de fumigènes.
Peu avant 21H00, les gardes mobiles ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes puis ont chargé les manifestants, qui répliquaient à coups de chaises, de pots de peinture et de projectiles divers.
Aux cris de «Police nationale, milice du capital !» ou de «Condés, hors de nos quartiers!», les jeunes gens, dont nombre d’entre eux semblaient proches des milieux autonomes ou de l’ultra-gauche, se sont déployés dans des rues proches de la mairie.
Ils protestaient contre l’expulsion mercredi de plusieurs squatters qui occupaient une ancienne clinique, au cours de laquelle un jeune homme affirme avoir perdu un oeil, à la suite d’un tir de flash-ball par les policiers.
Le Parti Socialiste a demandé lundi que l’Inspection générale des services (IGS) de la police et la Commission nationale de déontologie de la sécurité «puissent faire toute la lumière» sur ce «grave incident».
D’après la mairie de Montreuil, la victime, Joachim Gatti, fait partie du mouvement autonome qui dénonce notamment la cherté des loyers à Paris et dans certaines banlieues parisiennes.
els-mm/ag

Logement-social-précarité-manifestation - Social - Conflits, Etranger - 13 juillet 2009, 21:58
Fin des heurts entre jeunes manifestants et forces de l’ordre à Montreuil

MONTREUIL (Seine-Saint-Denis), 13 juil 2009 (AFP) - Une manifestation organisée lundi à Montreuil pour protester contre des «violences policières» lors de l’expulsion de squatters mercredi s’est achevée après des heurts entre jeunes et forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP.
Vers 19H00, plusieurs centaines de jeunes, certains casqués et cagoulés, ont fait face dans le centre-ville à un important dispositif de forces de l’ordre, qu’il bombardaient à l’aide de fusées, de pétards ou de fumigènes.
Peu avant 21H00, les gardes mobiles ont tiré des grenades lacrymogènes avant de charger les manifestants, qui ont répliqué à coups de chaises, de pots de peinture et de projectiles divers.
Aux cris de «Police nationale, milice du capital !» ou de «Condés, hors de nos quartiers!», les jeunes gens, dont nombre d’entre eux semblaient proches des milieux autonomes ou de l’ultra-gauche, s’étaient déployés dans des rues proches de la mairie avant de se disperser peu avant 22H00.
Ils protestaient contre l’expulsion mercredi de plusieurs squatters qui occupaient une ancienne clinique, au cours de laquelle un jeune homme affirme avoir perdu un oeil, à la suite d’un tir de flash-ball par les policiers.
Le Parti Socialiste a demandé lundi que l’Inspection générale des services (IGS) de la police et la Commission nationale de déontologie de la sécurité «puissent faire toute la lumière» sur ce «grave incident».
D’après la mairie de Montreuil, la victime, Joachim Gatti, fait partie du mouvement autonome qui dénonce notamment la cherté des loyers à Paris et dans certaines banlieues parisiennes.
els-mm/ag

Logement-social-précarité-manifestation,LEAD - Social - Conflits, Etranger - 14 juillet 2009, 00:39
Montreuil: Affrontements après une manifestation contre les violences policières

Montreuil (Seine-Saint-Denis), 14 juil 2009 (AFP) - Plusieurs centaines de manifestants, qui s’étaient regroupés lundi en fin d’après-midi à Montreuil pour protester contre les «violences policières», ont affronté les forces de l’ordre pendant près d’une heure a constaté un journaliste de l’AFP.
La manifestation a débuté vers 19H00 à la Croix de Chavaux, non loin de l’ancienne clinique radiologique près de laquelle un jeune homme a été blessé suite, d’après différents témoins présents au moment des faits, à un tir de flashball qui l’aurait atteint au visage, lors de l’expulsion de squatters.
Un premier face à face tendu s’est produit entre forces de l’ordre et manifestants, non loin de la mairie, durant lequel ces derniers ont tiré à l’aide de mortiers de feu d’artifices et de fusées en direction des gardes mobiles qui n’ont pas répliqué.
Dans un souci d’apaisement, les organisateurs de la manifestation ont cherché à modifier le parcours pour éviter que le face à face ne se prolonge, repartant vers la Croix de Chavaux.
Un nouveau face à face s’est produit peu avant 21HOO au niveau du marché de la Croix de Chavaux, forces de l’ordre et manifestants se trouvant de part et d’autres.
Les forces de l’ordre ont alors chargé la queue de la manifestation, entraînant la réplique de nombreux manifestants par des jets de projectiles, de chaises et de peinture.
Les gardes mobiles ont par la suite chargé à plusieurs reprises, faisant également usage de gaz lacrymogènes et procédant à diverses interpellations.
Peu avant la manifestation, Dominique Voynet, maire (Verts) de Montreuil, avait exprimé lors d’un point presse son espoir quant à «la discrétion et à la retenue des forces de l’ordre lors de cette manifestation».
«La police doit avoir le comportement le plus exemplaire possible et le plus respectueux des droits et des libertés» a par ailleurs déclaré Mme Voynet, qui a tenu a préciser qu’il n’y avait «aucune volonté d’attaquer la police, simplement les comportements non acceptables et non acceptés par la hiérarchie».
Les manifestants protestaient contre l’expulsion mercredi de plusieurs squatters qui occupaient une ancienne clinique, au cours de laquelle un jeune homme affirme avoir perdu un oeil, à la suite d’un tir de flash-ball par les policiers.
Le Parti Socialiste a demandé lundi que l’Inspection générale des services (IGS) de la police et la Commission nationale de déontologie de la sécurité «puissent faire toute la lumière» sur ce «grave incident».
D’après la mairie de Montreuil, la victime, Joachim Gatti, fait partie du mouvement autonome qui dénonce notamment la cherté des loyers à Paris et dans certaines banlieues parisiennes.
els-mm/mf

Revue-presse - Politique Nationale - 14 juillet 2009, 04:36
Paris, 14 juil 2009 (AFP) - Le Monde (éditorial)

« (...) Tir de Flash-Ball : le père du blessé de Montreuil dénonce une «brutalité» Mais il arrive trop souvent - beaucoup trop souvent - que le Flash-Ball ne se borne pas à «impressionner». Mercredi 8 juillet, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une trentaine de personnes se réunissent pacifiquement pour un dîner festif dans une rue piétonne. L’objet est de protester contre la fermeture d’un squat culturel et l’expulsion de ses occupants. Le squat est vide. La police intervient. Pourquoi ? Il y a tirs de Flash-Ball. Selon des témoins, cinq personnes sont touchées au-dessus de la taille. Joachim Gatti, un jeune réalisateur-cameraman de 34 ans, petit-fils de l’écrivain Armand Gatti, est touché à l’oeil. Selon son père, le documentariste Stéphane Gatti, «il a perdu un oeil du fait de la brutalité policière». Impressionner ? L’Inspection générale des services (IGS), la police des polices, a été saisie sur ce qui est plus qu’une bavure - un scandale. Car, depuis quelques années, le Flash-Ball a déjà fait plusieurs victimes, jeunes pour la plupart. (...) Autorité administrative indépendante, créée en 2000, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a déjà attiré l’attention des pouvoirs publics sur ces drames. (...)»
suivra

Logement-social-précarité-manifestation - Social - Conflits, Etranger - 14 juillet 2009, 09:45
Montreuil: Voynet dénonce «une démonstration de force totalement inutile»

Paris, 14 juil 2009 (AFP) - Dominique Voynet, maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), a dénoncé mardi de la part de la police «une démonstration de force totalement inutile qui a généré à son tour le désordre», au lendemain des affrontements qui ont opposé manifestants et policiers dans sa ville.
Entre 250 à 300 personnes protestaient lundi soir contre l’expulsion mercredi dernier de plusieurs squatters qui occupaient une ancienne clinique, au cours de laquelle un homme affirme avoir perdu un oeil à la suite d’un tir de flashball par les policiers.
Pour Mme Voynet (Verts), interrogée sur France Info, la «manifestation dans laquelle la tension était palpable, dans laquelle aucune violence n’a été commise» a «été dissoute assez violemment par les forces de l’ordre».
Elle a ajouté que les policiers «ne se sont pas contentés de séparer les manifestants» mais ont «plaqué violemment un bon nombre d’entre eux contre les murs» et «les ont frappés à coup de matraque» et «arrosés de gaz lacrymogène, devant des habitants de la ville totalement stupéfaits et effarés».
Reconnaissant «que certains manifestants étaient venus avec l’envie d’en découdre» mais «qu’ils étaient une toute petite minorité», Dominique Voynet a estimé «que c’est le métier des policiers de séparer la grande masse des manifestants pacifiques et de faire en sorte de cantonner les personnes qui pourraient être tentées d’en faire plus. Il se trouve que ça na pas été le cas».
L’ordre de dissoudre la manifestation, qui «apparemment venait d’en haut», est «arrivé à un moment où les manifestants étaient totalement pacifiques et tranquilles», a-t-elle dit.
jcp/db

Logement-social-précarité-manifestation,LEAD - Social - Conflits, Etranger - 14 juillet 2009, 10:00
Montreuil: Voynet dénonce «une démonstration de force totalement inutile»

Paris, 14 juil 2009 (AFP) - Dominique Voynet, maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), a dénoncé mardi de la part de la police «une démonstration de force totalement inutile qui a généré à son tour le désordre», au lendemain des affrontements qui ont opposé manifestants et policiers dans sa ville.
Entre 250 à 300 personnes protestaient lundi soir contre l’expulsion mercredi dernier de plusieurs squatters qui occupaient une ancienne clinique, au cours de laquelle un homme affirme avoir perdu un oeil à la suite d’un tir de flashball par les policiers.
Pour Mme Voynet (Verts), interrogée sur France Info, la «manifestation dans laquelle la tension était palpable, dans laquelle aucune violence n’a été commise» a «été dissoute assez violemment par les forces de l’ordre».
Elle a ajouté que les policiers «ne se sont pas contentés de séparer les manifestants» mais ont «plaqué violemment un bon nombre d’entre eux contre les murs» et «les ont frappés à coup de matraque» et «arrosés de gaz lacrymogène, devant des habitants de la ville totalement stupéfaits et effarés».
Reconnaissant «que certains manifestants étaient venus avec l’envie d’en découdre» mais «qu’ils étaient une toute petite minorité», Dominique Voynet a estimé «que c’est le métier des policiers de séparer la grande masse des manifestants pacifiques et de faire en sorte de cantonner les personnes qui pourraient être tentées d’en faire plus. Il se trouve que ça na pas été le cas».
L’ordre de dissoudre la manifestation, qui «apparemment venait d’en haut», est «arrivé à un moment où les manifestants étaient totalement pacifiques et tranquilles», a-t-elle dit.
Elle a demandé une «enquête indépendante» pour «permettre de dire exactement s’il y eu des violences, quelles étaient ces violences».
«Je ne pense pas pour ma part qu’elles venaient des manifestants, elles venaient surtout des policiers», a-t-elle ajouté, en indiquant qu’elle allait saisir la commission nationale de déontologie de sécurité.
A la question de savoir si la manifestation avait été autorisée, la maire de Montreuil a reconnu que la manifestation n’avait pas été déclarée et qu’elle ne pouvait pas «être considérée comme explicitement autorisée».
Toutefois, a-t-elle dit, «à ma connaissance, elle n’était pas non plus interdite, donc la liberté de manifester son opinion devait être respectée».
Elle a enfin mis en cause le comportement du directeur départemental de la sécurité publique qui, interpellé par des habitants, aurait rétorqué : «si vous n’êtes pas contents, il faut être conscient du fait qu’en Iran, on tire sur des gens».
Selon Mme Voynet, il n’y a pas eu de blessés lors de ces affrontements et douze personnes ont été interpellées, «un peu au hasard» dont «un journaliste du Monde», puis remises en liberté.
jcp/db

FRANCE-SECURITE-FLASH-BALL:France - Voynet dénonce l’intervention policière à Montreuil - Urgent - French Policy - 14 juillet 2009, 13:01
France - Voynet dénonce l’intervention policière à Montreuil

PARIS, 14 juillet (Reuters) - Dominique Voynet, maire de Montreuil-sous-Bois, près de Paris, s’est élevée mardi contre l’intervention des forces de l’ordre la veille pour disperser une manifestation contre des violences policières présumées.
L’ancienne dirigeante des Verts a estimé sur France Info qu’il s’agissait d’une «démonstration de force totalement inutile qui a généré à son tour le désordre» à la suite d’un ordre qui venait selon elle probablement «d’en haut.»
La «manifestation dans laquelle la tension était palpable, dans laquelle aucune violence n’a été commise, a été dissoute assez violemment par les forces de l’ordre», a-t-elle déploré.
Un journaliste stagiaire du Monde qui couvrait le rassemblement a été placé en garde à vue pendant la nuit bien qu’ayant fait état de sa qualité, rapporte le quotidien mardi.
Des intermittents du spectacle avaient appelé à manifester lundi soir contre l’expulsion musclée le 8 juillet d’une quinzaine de squatters appartenant à des milieux artistiques d’une ancienne clinique de la ville de Seine-Saint-Denis.
Joachim Gatti, un réalisateur de 34 ans, affirme avoir étégrièvement blessé à l’oeil par un tir de flash-ball lors d’une manifestation qui avait suivi cette expulsion.
Dans un communiqué, la Coordination des intermittents et précaires affirme qu’il s’agit de la quatrième personne à avoir perdu un oeil depuis le début de l’année à la suite d’un tir de cette nature.
«La dotation en flash-ball de la police a été appuyée par l’argument que ces armes seraient ‘non létales’ et que leur usage serait rigoureusement encadré. Les faits démontrent qu’il n’en est rien», écrit-elle. Les autorités ont saisi pour leur part l’Inspection générale des services (IGS, la police des polices) de cette affaire.
Près de 300 personnes ont à nouveau manifesté lundi soir contre l’attitude des forces de l’ordre et des heurts se sont produits quand la police a voulu les disperser.
Dominique Voynet a souligné que les policiers ne s’étaient pas contenté de séparer les manifestants mais qu’ils avaient «plaqué violemment un bon nombre d’entre eux contre les murs» et «les ont frappés à coups de matraque» et «arrosés de gaz lacrymogène, devant des habitants de la ville totalement stupéfaits et effarés».
Le journaliste stagiaire du Monde raconte son interpellation dans le quotidien. «La manifestation était en train de se disperser, j’ai soudain été plaqué au sol et j’ai entendu un policier dire: ‘Toi aussi, tu viens avec nous’. Ils m’ont attaché les mains dans le dos. J’ai répété à plusieurs reprises que j’étais journaliste, mais ils n’écoutaient pas», déplore-t-il.
«Dans le fourgon, il y avait trois policiers qui traitaient les deux manifestants interpellés avec moi de ‘sales gauchos’», ajoute-t-il.
Le journaliste a été relâché mardi à 06h30 (04h30 GMT).
(Gérard Bon, édité par Laure Bretton)

Police-violence-manifestation,PREV - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 14 juillet 2009, 15:32
L’action de la police critiquée au lendemain d’affrontements à Montreuil (PAPIER GENERAL)

Par Erwann LUCAS-SALOUHI
=(Photo)=
Montreuil (Seine-Saint-Denis), 14 juil 2009 (AFP) - Au lendemain de heurts lors d’une manifestation lundi soir à Montreuil (Seine-Saint-Denis), l’action de la police est de nouveau critiquée, après le dépôt de plainte d’un jeune homme affirmant avoir perdu un oeil atteint par un tir de flashball des forces de l’ordre.
Lundi soir, 250 à 300 personnes, selon la police, 500 à 600 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté à Montreuil pour protester contre «l’usage excessif de la force» après la blessure subie à l’oeil le 8 juillet par Joachim Gatti, 34 ans, lors d’un rassemblement de soutien à des expulsés d’un squat.
Malgré la volonté affirmée par certains d’en découdre, la majorité des manifestants souhaitait que la marche se déroule dans le calme, selon les organisateurs. Une cinquantaine de participants étaient casqués: «nous voulons par ce signe montrer que nous devons nous protéger si nous souhaitons manifester. C’est symbolique», avait expliqué à l’AFP l’un des organisateurs, souhaitant conserver l’anonymat.
Après un premier face à face assez tendu entre forces de l’ordre et manifestants, marqué par des tirs de mortiers de feu d’artifice et de fusées en direction des gendarmes mobiles, les organisateurs ont modifié le parcours de la manifestation et les forces de l’ordre ont fait preuve de retenue, évitant que la situation ne dégénère, a constaté un journaliste de l’AFP.
Mais peu avant 21H00, un nouveau face à face s’est produit au niveau du marché couvert de la Croix de Chavaux. Les forces de l’ordre ont alors chargé la queue de la manifestation, plaquant des manifestants contre des murs et utilisant leurs matraques, entraînant une réplique de nombreux manifestants jetant de projectiles, de chaises et de peinture, selon le journaliste de l’AFP. Les forces de l’ordre ont alors utilisé des gaz lacrymogènes.
Selon la préfecture, l’ordre de charger a été donné suite au jet de projectiles divers, tels que boules de pétanques, bâtons ainsi que quelques pavés.
Dominique Voynet, maire (Verts) de Montreuil, a déclaré à l’AFP que tous les témoignages recueillis auprès de «militants associatifs et syndicaux», de «témoins et voisins» sans rapport avec la manifestation «s’accordent à dire que la police a cherché à disperser la manifestation alors que celle-ci se déroulait dans le calme».
Auparavant, Mme Voynet avait souhaité sur France Info une «enquête indépendante» sur les violences lors de cette manifestation, envisageant de saisir la commission nationale de déontologie de sécurité.
Douze personnes ont été interpellées et relâchées, selon elle.
En début de manifestation, une lettre de Joachim Gatti avait été lue, affirmant que le 8 juillet, des policiers ont tiré volontairement au flashball, le blessant lui et quatre autres personnes. «Le tir aurait été enclenché sans viser. Mais c’est justement tout le problème, car cela semble démontrer qu’il n’y a pas eu de respect des procédures», a ajouté Mme Voynet.
Rappelant que, depuis le début de l’année, plusieurs personnes ont été blessées au flashball en Seine-Saint-Denis, Mme Voynet s’est inquiétée d’un éventuel «sentiment d’impunité dans la police». «Je ne suis pas en mesure de dire si des consignes ont été données ou non, mais dans tous les cas, c’est très grave», a-t-elle dit à l’AFP.
La préfecture s’est refusée à tout commentaire «dans un souci d’apaisement», rappelant que l’inspection générale des services (IGS, police des polices) était chargée d’une enquête sur la blessure de Joachim Gatti.
els/soh/phi

Police-violence-manifestation,PREV - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 14 juillet 2009, 16:33
L’action de la police critiquée au lendemain d’affrontements à Montreuil (ACTUALISATION, PAPIER GENERAL)
Par Erwann LUCAS-SALOUHI

=(Photo)=
ATTENTION - avec témoignage journaliste stagiaire du Monde ///
Montreuil (Seine-Saint-Denis), 14 juil 2009 (AFP) - Au lendemain de heurts lors d’une manifestation lundi soir à Montreuil (Seine-Saint-Denis), l’action de la police est de nouveau critiquée, après le dépôt de plainte d’un jeune homme affirmant avoir perdu un oeil atteint par un tir de flashball des forces de l’ordre.0
Lundi soir, 250 à 300 personnes, selon la police, 500 à 600 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté à Montreuil pour protester contre «l’usage excessif de la force» après la blessure subie à l’oeil le 8 juillet par Joachim Gatti, 34 ans, lors d’un rassemblement de soutien à des expulsés d’un squat.
Malgré la volonté affirmée par certains d’en découdre, la majorité des manifestants souhaitait que la marche se déroule dans le calme, selon les organisateurs. Une cinquantaine de participants étaient casqués: «nous voulons par ce signe montrer que nous devons nous protéger si nous souhaitons manifester. C’est symbolique», avait dit à l’AFP l’un des organisateurs, souhaitant conserver l’anonymat.
Après un premier face à face assez tendu entre forces de l’ordre et manifestants, marqué par des tirs de mortiers de feu d’artifice et de fusées en direction des gendarmes mobiles, les organisateurs ont modifié le parcours de la manifestation et les forces de l’ordre ont fait preuve de retenue, évitant que la situation ne dégénère, a constaté un journaliste de l’AFP.
Mais peu avant 21H00, un nouveau face à face s’est produit: les forces de l’ordre ont chargé la queue de la manifestation, plaquant des manifestants contre des murs et utilisant leurs matraques, entraînant une réplique de nombreux manifestants avec des jets des projectiles, de chaises et de peinture, selon le journaliste de l’AFP. Les forces de l’ordre ont alors utilisé des gaz lacrymogènes.
Selon la préfecture, l’ordre de charger a été donné suite au jet de projectiles divers, tels que boules de pétanques, bâtons ainsi que quelques pavés.
Dominique Voynet, maire (Verts) de Montreuil, a déclaré à l’AFP que tous les témoignages «s’accordent à dire que la police a cherché à disperser la manifestation alors que celle-ci se déroulait dans le calme».
Auparavant, Mme Voynet avait souhaité sur France Info une «enquête indépendante» sur les violences lors de cette manifestation, envisageant de saisir la commission nationale de déontologie de sécurité.
Une douzaine de personnes ont été interpellées et relâchées, selon elle. Parmi elles, un journaliste stagiaire du Monde, Adrien Morin, a raconté au journal être resté toute la nuit en garde à vue bien qu’il ait répété être journaliste, ajoutant avoir entendu les policiers traiter deux manifestants interpellés de «sales gauchos».
En début de manifestation, une lettre de Joachim Gatti avait été lue, affirmant que le 8 juillet, des policiers ont tiré volontairement au flashball, le blessant lui et quatre autres personnes. «Le tir aurait été enclenché sans viser. Mais c’est justement tout le problème, car cela semble démontrer qu’il n’y a pas eu de respect des procédures», a ajouté Mme Voynet.
Rappelant que, depuis le début de l’année, plusieurs personnes ont été blessées au flashball en Seine-Saint-Denis, Mme Voynet s’est inquiétée d’un éventuel «sentiment d’impunité dans la police». «Je ne suis pas en mesure de dire si des consignes ont été données ou non, mais dans tous les cas, c’est très grave», a-t-elle dit à l’AFP.
La préfecture s’est refusée à tout commentaire «dans un souci d’apaisement», rappelant que l’inspection générale des services (IGS, police des polices) était chargée d’une enquête sur la blessure de Joachim Gatti.
els/soh/DS

Revue-presse - Politique Nationale - 15 juillet 2009, 04:23
Paris, 15 juil 2009 (AFP) - DIVERS

Libération (FRançois Sergent)
«(...)Joachim Gatti est au moins la septième personne à perdre la vue en raison de cet équipement (flash-ball, ndlr).(...)Selon Dominique Voynet, sénatrice et maire de Montreuil, un haut gradé de la +sécurité+ de Seine-Saint-Denis lui a expliqué qu’+en Iran la police tirait sur les manifestants+. Comparaison insensée mais qui en dit long sur une police qui devrait être républicaine et citoyenne. Il faut tout d’abord que la justice, aidée de l’Inspection générale des services (la police des polices), fasse toute la lumière sur l’accident de Montreuil. L’usage du flash-ball comme du Taser doit être mieux réglementé, les policiers équipés d’armes aussi dangereuses doivent être mieux formés. La Commission nationale de la déontologie et de la sécurité a plusieurs fois dénoncé l’usage inapproprié des flash-balls lors de manifestations et contre des foules. Comme les autres services de l’Etat, la police doit être transparente et comptable de ses actions si elle veut maintenir un lien avec les citoyens qu’elle est censée protéger.»
suivra

Police-armes-manifestations,PREV - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 15 juillet 2009, 13:13
Le flash-ball, arme non létale classée en 4ème catégorie (ENCADRE)

PARIS, 15 juil 2009 (AFP) - Le flash-ball, dont l’utilisation aurait grièvement blessé à l’oeil un homme de 34 ans mercredi à Montreuil (Seine-Saint-Denis), est une arme théoriquement non létale, classée en 4ème catégorie.
Le flash-ball est le nom de la marque déposée par Verney-Carron, fabricant à Saint-Etienne d’armes de chasse et de défense, qui la qualifie d’»arme à létalité atténuée», possède la puissance d’arrêt d’un 38 Spécial.
Cette arme de quatrième catégorie (comme le fusil à pompe) est utilisée dans sa version «Super pro» (deux canons superposés) par les policiers et les gendarmes.
Entièrement en métal, d’un poids de 1,55 kg et d’une longueur de 33 cm, l’arme est munie d’une sécurité et tire des munitions de calibre 44 mm.
La munition contient une balle en caoutchouc de 28 grammes comparable à une balle de jokari, qui ne pénètre pas dans le corps car elle s’écrase sur la cible au lieu de la perforer.
A dix mètres de distance (avec une portée utile de quinze mètres), cette balle fait l’effet d’un uppercut donné par un bon boxeur.
Outre les balles en caoutchouc le flash-ball peut également lancer divers type de munitions (balles lacrymogènes, chevrotines, ou balles colorantes).
jcp/mm/lln

Police-armes-manifestations-assemblée-pcf - Politique Nationale - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 15 juillet 2009, 13:47
Affrontements à Montreuil: un député PCF demande le retrait des flash-balls

bobigny, 15 juil 2009 (AFP) - Jean-Pierre Brard, député communiste de Seine-Saint-Denis, a réclamé mercredi le retrait des flash-balls dont l’utilisation aurait causé la perte d’un oeil à un homme de 34 ans lors d’un rassemblement en soutien à des expulsés d’un squat à Montreuil le 8 juillet.
Je «condamne l’utilisation des flash-balls par la police et demande au ministre de l’Intérieur le retrait de cette arme qui peut tuer», a écrit M. Brard dans un communiqué.
Le flash-ball est une arme de quatrième catégorie utilisée dans sa version «Super pro» (deux canons superposés) par les policiers et les gendarmes. A dix mètres de distance (avec une portée utile de quinze mètres), sa balle fait l’effet d’un uppercut donné par un bon boxeur.
M. Brard «déplore par ailleurs «les violences» qui se sont produites lundi au cours d’une autre manifestation en soutien à cet homme.
lo/mm/lln

Police-armes-manifestations-doc,PREV - Crimes, Loi, Justice - People - Conflits, Etranger - 15 juillet 2009, 16:45
Flash-ball: plusieurs cas de blessures graves à la tête (ENCADRE)

PARIS, 15 juil 2009 (AFP) - Le flash-ball est accusé d’avoir provoqué plusieurs cas de blessures graves à la tête ces dernières années, comme Joachim Gatti, 34 ans, blessé à l’oeil par un tir policier alors qu’il manifestait contre une expulsion de squatteurs le 8 juillet à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
2009
- Le 19 mars, Joan Celsis, un étudiant de 25 ans, est grièvement blessé à l’oeil en marge d’une manifestation étudiante à Toulouse quand la police tente de déloger au flash-ball un groupe de manifestants d’un magasin Monoprix.
- Le 1er mai, cité des Fauvettes à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), Aït-Amara Samir, 18 ans, élève en école d’hôtellerie sans casier judicaire, joue à une «chasse à l’homme» avec des jeunes de la cité et, selon sa soeur, «descend des escaliers pour traverser la rue et rejoindre le trottoir d’en face» quand un policier sort d’une voiture «et tire directement sur lui, à moins de trois mètres sans lui demander de s’arrêter ou se présenter». Il a perdu depuis l’audition côté oreille gauche.
- Le 9 mai à Villiers-le-Bel (Val d’Oise), deux hommes de 21 et 31 ans sont grièvement blessés à l’oeil lors de violences entre groupes de jeunes et la police, qui font cinq blessés légers côté policier. Appelée pour tapage nocturne, la police parle d’un «guet-apens», tandis que l’un des deux blessés affirme «qu’il mangeait un sandwich dans la rue quand des forces de l’ordre sont arrivées» et qu’il a été touché à l’oeil.
2006
- Dans la nuit du 28 au 29 octobre 2006, dans une cité HLM de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), un adolescent de 16 ans est blessé à l’oeil par un tir de flash-ball lors d’incidents avec police venue au secours de pompiers visés par des tirs de cailloux lors d’une intervention dans la cité.
2005
- Le 7 juillet 2005, aux Mureaux (Yvelines) un garçon de 15 ans est sérieusement blessé à l’oeil par le tir de flash-ball d’un policier qui le poursuivait. Le policier a indiqué s’être senti menacé quand l’adolescent s’est arrêté pour ramasser un objet au sol, peut-être une pierre selon lui.
bur-jba/ed/lln

Police-violence-manifestation-médias - Arts, culture, médias - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 15 juillet 2009, 16:51
Affrontements Montreuil: RSF proteste après la garde à vue d’un journaliste

paris, 15 juil 2009 (AFP) - Reporters sans Frontières a protesté mercredi, dans un communiqué, contre le placement en garde à vue d’un stagiaire du Monde lors d’affrontements à Montreuil (Seine-Saint-Denis) lundi, dénonçant la «multiplication des pressions policières» à l’encontre des journalistes.
Un journaliste stagiaire du Monde, Adrien Morin, a témoigné dans le quotidien être resté toute la nuit en garde à vue bien qu’il ait répété être journaliste, après avoir été interpellé lors d’une manifestation ayant donné lieu à des heurts entre policiers et manifestants.
«Nous tirons, depuis de nombreux mois, la sonnette d’alarme face à la multiplication des pressions policières sur les journalistes en France, mauvaise élève de l’Europe en la matière», déclare RSF, qui déplore que les autorités fassent «la sourde oreille».
«Les forces de l’ordre doivent exercer leurs mandats dans le strict cadre défini par la loi, et dans ce cadre seulement. Dans le cas contraire, policiers et gendarmes doivent être poursuivis», ajoute RSF, qui juge que «l’impunité dans ces affaires d’interpellation abusive de journalistes est une menace pour les libertés publiques».
ber/juc/df

Police-violences-manifestation-syndicat - Social - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 15 juillet 2009, 17:19
Montreuil: Alliance police «s’étonne» des déclarations de Dominique Voynet

PARIS, 15 juil 2009 (AFP) - Alliance (2e syndicat de gardiens de la paix) s’est «étonnée» mercredi, dans un communiqué, des déclarations «sulfureuses» tenues mardi par Dominique Voynet, sénateur-maire de Montreuil, (Seine-Saint-Denis) au lendemain d’affrontements opposant manifestants et policiers dans sa ville.
Citant des déclarations de Mme Voynet selon lesquelles «le travail de restauration d’une police républicaine n’est pas encore achevé à Montreuil», «une démonstration de force inutile (...) a généré le désordre» et «c’est toujours les habitudes de cow-boy qui prévalent», Alliance «s’indigne» et «s’interroge sur le caractère réellement républicain de leur teneur».
Le syndicat déclare qu’il «ne peut accepter qu’une autorité locale, quelle qu’elle soit, puisse dicter sa politique de sécurité à une force publique dépendante de la souveraineté nationale».
Alliance précise qu’il organisera une réunion d’information à Montreuil «avec l’ensemble des collègues de ce service afin de déterminer si besoin est des suites à donner sur cette affaire».
jcp/sst/df

FRANCE-DELINQUANCE-HORTEFEUX:France - La délinquance recommence à monter, s’alarme Hortefeux - Urgent - General News - 15 juillet 2009, 19:24
France - La délinquance recommence à monter, s’alarme Hortefeux

PARIS, 15 juillet (Reuters) - Le nouveau ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a réuni mercredi les préfets pourun tour de vis après avoir constaté que la lutte contre la délinquance marquait le pas ces derniers mois en France. Proche de Nicolas Sarkozy, il a prévenu que l’été ne serait pas un moment de détente pour les forces de l’ordre et s’est inquiété des statistiques du premier semestre, qui seront publiées jeudi.
«Il ne s’agit pas de se cacher la vérité : la délinquance a cessé de baisser au premier semestre 2009», déclare-t-il dans le texte de son intervention devant les préfets communiqué à la
presse.
«Certains résultats nettement insuffisants m’interpellent (...) Cette tendance à la hausse n’est pas acceptable», ajoute-t-il, soulignant qu’après plusieurs années de baisse, certains délits repartaient à la hausse. Brice Hortefeux a cité une augmentation de presque 7% des cambriolages et des vols avec violence sur six mois et de 4% des violences non crapuleuses, qui touchent les citoyens dans leur vie quotidienne.
Pour le ministre de l’Intérieur, ces chiffres prouvent que les forces de l’ordre sont confrontées à une «transformation de la délinquance», notamment parce que la protection accrue des biens «engendre une vulnérabilité accrue des personnes.» En conséquence, il demande aux préfets d’adapter en permanence les dispositifs aux formes nouvelles de délinquance.

«AUTORITE SANS FAIBLESSE»

Il les invite en particulier à profiter du rapprochement entre la police et la gendarmerie engagé par le gouvernement et à mettre en oeuvre une politique de prévention plus ambitieuse,
un secteur jusque-là négligé par la droite. Les préfets devront s’attaquer plus particulièrement au phénomène des bandes dans les banlieues et aux violences aux personnes.
«Je ne tolérerai pas qu’existent dans notre pays des zones oubliées ou des territoires négligés», dit le ministre. Brice Hortefeux, qui se veut plus en phase que son prédécesseur Michèle Alliot-Marie avec l’Elysée, a prévu de faire le point dès septembre avec les responsables de la police et de la gendarmerie «sur les premiers résultats obtenus.»
Il a appelé les préfets à faire preuve «d’imagination, d’audace et d’initiative», ainsi que d’une «autorité sans faiblesse» avec une application «à la fois ferme et humaine de la loi.»
Il s’est déclaré surpris d’apprendre que, juste après sa prise de fonction, il avait été difficile de joindre un membre du corps préfectoral de permanence dans une préfecture.
«Ceci n’est pas acceptable (...) je vous demande de resserrer le dispositif de permanence pour que cela ne sereproduise plus», a-t-il prévenu.
En matière de sécurité, le bilan des festivités du 14 juillet a confirmé la tendance à un regain des violences. Quelque 500 véhicules ont été brûlés en France au cours de la nuit du 13 au 14 juillet, selon un bilan définitif rendu public mardi soir et qui ne donne pas de chiffre comparatif avec
l’année précédente. Mais un premier décompte établi dans la matinée faisait état de 317 voitures brûlées contre 297 l’an dernier, soit une progression de 6,73%. Le nombre des interpellations a
pratiquement doublé par rapport à 2008 : 240 dans toute la France contre 121 l’an dernier.
Brice Hortefeux doit également faire face à une polémique sur l’usage généralisé de flash-balls par les forces de l’ordre après un incident la semaine dernière à Montreuil, près de Paris, où un manifestant a perdu un oeil. De nouvelles manifestations lundi dans cette ville de banlieue ont été durement réprimées, suscitant la colère du maire écologiste, Dominique Voynet.
(Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser)

Police-armes-manifestations-assemblée-partis-Verts - Politique Nationale - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 17 juillet 2009, 17:20
Les députés Verts déposent un texte pour interdire les flash-balls

Paris, 17 juil 2009 (AFP) - Les députés Verts ont déposé vendredi à l’Assemblée une proposition de loi afin d’interdire l’utilisation par la police des flash-balls et des pistolets à impulsions électriques, qui sont, selon eux, devenus «une source de bavures».
«Depuis 2005, en raison de l’utilisation du flash-ball, huit personnes ont été grièvement blessées à l’occasion d’incidents intervenus aux Mureaux, à Clichy-sous-bois, à Nantes, à Toulouse, à Villiers-le-Bel, Neuilly-sur-Marne et enfin à Montreuil», soulignent Noël Mamère, François de Rugy et Yves Cochet, dans un communiqué.
Un homme de 34 ans a été blessé à l’oeil la semaine dernière à Montreuil (Seine Saint-Denis) par un tir policier attribué à un flash-ball. La maire et sénatrice Verte Dominique Voynet avait dénoncé «une démonstration de force totalement inutile».
Le texte des Verts interdit «toute forme d’utilisation d’arme de 4ème catégorie par la police ou la gendarmerie contre des attroupements et des manifestations ainsi que leur commercialisation ou leur distribution pour des polices municipales ou des particuliers», selon son titre complet.
Cette proposition de loi est toutefois encore loin d’être adoptée. Elle devrait pour cela être inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée puis être votée par les deux chambres - ce qui est rare pour des textes de l’opposition.
Le flash-ball est une arme de 4ème catégorie utilisée dans sa version «Super pro» (deux canons superposés) par les policiers et les gendarmes. A dix mètres de distance (avec une portée utile de quinze mètres), sa balle fait l’effet d’un uppercut donné par un bon boxeur.
tp/st/rh/sd

FRANCE-SECURITE-ARMES:Les députés Verts veulent interdire flash-ball et Taser - Urgent - General News - 17 juillet 2009, 19:39
Les députés Verts veulent interdire flash-ball et Taser

PARIS, 17 juillet (Reuters) - Les Verts ont déposé vendredi une proposition de loi pour obtenir l’interdiction de l’utilisation par la police et la gendarmerie des armes de quatrième catégorie, les flash-ball et les pistolets à impulsion électrique, dans les manifestations.
Dans l’exposé des motifs de leur proposition de loi, Noël Mamère, Yves Cochet et François de Rugy affirment que depuis 2005, «en raison de l’utilisation du flash-ball, huit personnes ont été grièvement blessées à l’occasion d’incidents intervenus aux Mureaux, à Clichy-sous-Bois, à Nantes, à Toulouse, à Villiers-le-Bel, Neuilly-sur-Marne et enfin à Montreuil».
Les trois députés écologistes estiment que ces armes comme le lanceur de balle de défense, dit flash-ball, ou les pistolets à impulsion électronique, communément appelés Taser, «sont devenues une source permanente de bavures, de dérives et de troubles à l’ordre public».
Aussi demandent-ils d’interdire «toute forme d’utilisation d’arme de quatrième catégorie par la police ou la gendarmerie contre des attroupements et des manifestations ainsi que leur commercialisation ou leur distribution pour des polices municipales ou des particuliers».
(Emile Picy, édité par Yves Clarisse)

FRANCE-POLICE-VIOLENCES:France - 34 organisations dénoncent les dérives policières - Urgent - General News - 21 juillet 2009, 12:43
France - 34 organisations dénoncent les dérives policières

PARIS, 21 juillet (Reuters) - Une trentaine d’organisations, dont le Syndicat de la magistrature et la Ligue des droits de l’homme, dénoncent mardi dans un communiqué «l’alarmante banalisation des atteintes aux droits et libertés» en France. Dans un communiqué commun, 34 associations, collectifs, syndicats et partis politiques réunis au sein du Collectif liberté, égalité, justice (CLEJ) réclament notamment un moratoire sur l’usage par les forces de l’ordre d’armes de type flash-ball et Taser.
Ils veulent aussi l’ouverture d’une information judiciaire pour faire la lumière sur les incidents survenus le 8 juillet à Montreuil (Seine-Saint-Denis) lors de la dispersion par la police d’une manifestation contre l’évacuation d’un squat. Plusieurs personnes ont été blessées, dont un jeune homme qui a perdu un oeil.
«Depuis 2005, ce ne sont pas moins de sept personnes qui ont perdu un oeil dans les mêmes conditions, dont cinq pour la seule année 2009», écrivent les signataires du communiqué, où ils
dénoncent aussi les «contrôles ou interpellations au faciès», le «délit d’outrage» et les «gardes à vue abusives». «Il est inacceptable que la police, dont le principal objet est d’assurer la sécurité des personnes, puisse être perçue, en raison de certaines de ses pratiques, comme une menace»,
ajoute-t-on.
Le Parti communiste français (PCF), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), les Verts, la CGT, la CFDT, Sud-Education, le Syndicat des avocats de France (SAF), Agir ensemble contre le chômage (AC!) et l’Union syndicale de la psychiatrie figurent au nombre des signataires de cet appel.
(Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

Police-violences-manifestation-justice - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 21 juillet 2009, 13:03
Montreuil: un collectif d’associations et syndicats de gauche réclame une enquête judiciaire

paris, 21 juil 2009 (AFP) - Le «Collectif Liberté, Égalité, Justice» (Clej), qui regroupe des associations et syndicats de gauche, a réclamé mardi l’ouverture d’une information judiciaire sur les affrontements entre la police et des manifestants à Montreuil le 8 juillet, qui se sont soldés par la perte d’un oeil par un jeune homme.
La trentaine d’organisations, parmi lesquelles le Syndicat de la magistrature, la Ligue des droits de l’Homme, le PCF, les Verts ou Attac, «exigent qu’une enquête présentant des garanties d’indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics soit menée sur ces derniers incidents à Montreuil, comme pour l’ensemble des affaires impliquant l’usage abusif et inconsidéré des tirs de flash-ball», écrivent-elles dans un communiqué.
Elles demandent «l’ouverture d’une information judiciaire» et «que des poursuites soient engagées lorsque les responsabilités des agents et de leurs autorités donneuses d’ordre ont été établies».
Enfin, «elles exigent que l’usage des armes de type flash-ball ou Taser soit soumis sans délai à un moratoire».
Un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui occupait, avec d’autres personnes, un squat évacué le 8 juillet à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a perdu un oeil lors d’affrontements avec la police, un accident qui serait dû à l’usage par les forces de l’ordre de flash-balls.
pjl/sst/ds

Police-armes-manifestations-assemblée-partis-Verts-syndicat - Politique Nationale - Social - Crimes, Loi, Justice - Conflits, Etranger - 23 juillet 2009, 19:22
Un syndicat de police dénonce la proposition de loi anti flash-balls

PARIS, 23 juil 2009 (AFP) - Le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) a dénoncé «vigoureusement» jeudi, dans un communiqué, la proposition de loi déposée vendredi par les députés Verts visant à interdire l’utilisation par la police des flash-balls et pistolets à impulsions électriques.
Pour le SICP, «nos policiers subissent chaque jour, chaque nuit, chaque week-end, des agressions ou manifestations toujours plus violentes, mettant de plus en plus souvent en jeu leur intégrité physique, par l’usage croissant d’armes à feu».
Pour le syndicat, «le flash-ball et le pistolet à impulsion électriques sont des armes non létales qui peuvent, comme toute arme, occasionner des blessures parfois graves», mais qui «sont toutefois indispensables et sont la seule alternative à l’usage de l’arme à feu, dans les cas extrêmes».
Pour le SICP «interdire l’usage de ces armes non létales serait faire courir des risques d’une gravité exceptionnelles, tant aux policiers qu’aux citoyens». «Les représentants de la nation qui seraient à l’origine de cette mesure doivent savoir qu’ils devront en assumer la responsabilité devant leurs concitoyens», prévient-il.
Le flash-ball a été incriminé dans plusieurs cas de blessures graves à la tête ces dernières années, notamment le 8 juillet quand un homme de 34 ans a été touché à l’oeil par un tir policier alors qu’il manifestait contre une expulsion de squatteurs à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
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