Un policier a été blessé par des tirs tendus de munitions de type flashball, lors d'un entraînement à la lutte contre les violences urbaines qui se déroulait fin mars, dans un centre spécialisé à Valenton, dans le Val-de-Marne.
Selon des tracts syndicaux, un rapport officiel et des témoignages de policiers parvenus à l'AFP, cet entraînement a dégénéré.
Des policiers ont été légèrement blessés, un autre l'a été plus sérieusement, touché aux parties génitales. L'accident lui a d'ailleurs valu un arrêt de travail de plusieurs jours. La hiérarchie policière n'a fait état que d'un seul blessé lors d'un entraînement réalisé dans le «cadre réglementaire».
Des policiers ont été légèrement blessés, un autre l'a été plus sérieusement, touché aux parties génitales. L'accident lui a d'ailleurs valu un arrêt de travail de plusieurs jours. La hiérarchie policière n'a fait état que d'un seul blessé lors d'un entraînement réalisé dans le «cadre réglementaire».
Un entraînement «contraire» aux règles de sécurité
Le 24 mars, des compagnies de sécurisation de la région parisienne se sont entraînées comme de coutume à affronter des violences urbaines et à assurer le maintien de l'ordre, à Valenton. Selon un des témoignages de policiers, l'entraînement a eu lieu «en complète contradiction avec les règles de prudence et de sécurité» en vigueur dans ce genre d'exercices. Des «tirs tendus» de «bliniz», des munitions non létales de type flashball, ou de grenades défensives utilisées par la police en cas de violences urbaines ont été effectués alors qu'ils sont «proscrits».
Interrogée par l'AFP, la direction de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), dont dépendent ces compagnies, a confirmé un blessé et l'usage de «bliniz» notamment. «Mais cet entraînement ne s'est pas fait hors cadre réglementaire», a-t-elle affirmé, certaines sources faisant état de «rivalités internes» et de «cultures différentes» dans les pratiques de maintien de l'ordre.
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