libellés

mardi 31 janvier 2012

D. Baudis, défenseur des droits, et le flashball

Sur le site du Défenseur des Droits (Dominique Baudis) :

Le 25/10/2011




Grièvement blessé à l’œil, ce jeune garçon Mahorais de 9 ans a été victime d’un tir de flash-ball de gendarmes, le 07 octobre dernier à Mayotte.



En vertu du pouvoir qui lui est conféré par les articles 5 et 8 de la loi organique n°2011-333 du 29 mars 2011, le Défenseur des droits, Dominique Baudis entend faire la lumière sur cette affaire estimant que les faits dont il s’agit lui paraissent mettre en cause l’intérêt supérieur de l’enfant. Monsieur Baudis a demandé au juge d’instruction une copie du dossier dont il a été saisi.

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Est Républicain 6 déc 2011

Baudis veut des poursuites disciplinaires contre un policier auteur d’un tir mortel de flash-ball

Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, recommande qu’un policier auteur d’un tir mortel de flash-ball, le 12 décembre 2010 à Marseille, fasse l’objet d’une procédure disciplinaire «pour avoir fait un usage disproportionné de la force».

Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, recommande qu’un policier auteur d’un tir mortel de flash-ball, le 12 décembre 2010 à Marseille, fasse l’objet d’une procédure disciplinaire «pour avoir fait un usage disproportionné de la force».
Dans une décision publiée sur son site, le Défenseur des droits «recommande que des poursuites disciplinaires soient diligentées à l’encontre de X. C. (le policier auteur du tir mortel, NDLR) pour avoir fait un usage disproportionné de la force, méconnu le cadre légal d’emploi du flash-ball et ainsi n’avoir pas respecté les dispositions de l’article 9 du code de déontologie de la police nationale».
La victime, âgée d’une quarantaine d’années et vivant dans un foyer, s’était battue avec un autre résident qu’il avait blessé. Il avait été victime d’un arrêt cardiaque après avoir reçu un tir de flash-ball du policier, qui était intervenu dans sa chambre et avait fait l’objet d’un jet de verre.
La question de la culpabilité du policier n’est pas de la compétence du Défenseur des droits, mais du ressort exclusif de l’autorité judiciaire, rappelle M. Baudis mais «il est très probable que la distance entre le tireur et la victime était entre 4 et 5 mètres».
L’usage du lanceur de balles de défense exige, sauf circonstances exceptionnelles liées aux conditions de la légitime défense, «le respect d’une distance minimale de 7 mètres afin d’éviter tout risque de lésion corporelle grave, pouvant être irréversible et il en est de même en ce qui concerne l’interdiction de viser dans la région au-dessus de la ligne des épaules ou dans la région du triangle génital», écrit M. Baudis.
Le Défenseur des droits demande aussi «que le cadre d’emploi du modèle de lanceur de balles de défense en question soit revu» dans les différentes notes du Directeur général de la police nationale. Il recommande ainsi l’insertion d’une disposition sur le degré de dangerosité de cette arme «à savoir la survenance de lésions graves pouvant être irréversibles voire mortelles jusqu’à 5 mètres de distance de tir et des lésions graves entre 5 et 10 mètres».
jag/caz/ed

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 20 MN - Publié le 6 décembre 2011.

Un policier auteur d'un tir mortel de flash-ball pourrait être poursuivi

JUSTICE - C'est ce que préconise le Défenseur des droits Dominique Baudis, et il souhaiterait ne pas s'arrêter là...

Un mort, deux accusés: un policier, et le flash-ball. Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, recommande qu'un policier auteur d'un tir mortel de flash-ball, le 12 décembre 2010 à Marseille, fasse l’objet d’une procédure disciplinaire «pour avoir fait un usage disproportionné de la force». Dans une décision publiée sur son site, le Défenseur des droits «recommande que des poursuites disciplinaires soient diligentées à l’encontre de X. C. (le policier auteur du tir mortel, ndlr) pour avoir fait un usage disproportionné de la force, méconnu le cadre légal d’emploi du flash-ball et ainsi n’avoir pas respecté les dispositions de l’article 9 du code de déontologie de la police nationale».
La victime, âgée d'une quarantaine d'années et vivant dans un foyer, s'était battue avec un autre résident qu'il avait blessé. Il avait été victime d'un arrêt cardiaque après avoir reçu un tir de flash-ball du policier, qui était intervenu dans sa chambre et avait fait l'objet d'un jet de verre. La question de la culpabilité du policier n’est pas de la compétence du Défenseur des droits, mais du ressort exclusif de l’autorité judiciaire, rappelle Dominique Baudis mais «il est très probable que la distance entre le tireur et la victime était entre 4 et 5 mètres».

Revoir «le cadre d’emploi du modèle de lanceur de balles de défense»

L’usage du lanceur de balles de défense exige, sauf circonstances exceptionnelles liées aux conditions de la légitime défense, «le respect d’une distance minimale de 7 mètres afin d’éviter tout risque de lésion corporelle grave, pouvant être irréversible et il en est de même en ce qui concerne l’interdiction de viser dans la région au-dessus de la ligne des épaules ou dans la région du triangle génital», écrit Dominique Baudis.
Le Défenseur des droits demande aussi «que le cadre d’emploi du modèle de lanceur de balles de défense en question soit revu» dans les différentes notes du Directeur général de la police nationale. Il recommande ainsi l’insertion d’une disposition sur le degré de dangerosité de cette arme «à savoir la survenance de lésions graves pouvant être irréversibles voire mortelles jusqu’à 5 mètres de distance de tir et des lésions graves entre 5 et 10 mètres».
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