Le Gendarme tireur reste sous contrôle judiciaire
25 juillet 2012
La Chambre d''Instruction de la cour d'appel a décidé de rejeter la
requête du gendarme -accusé d'avoir tiré au flash-ball sur le petit
Nassuir Oili - demandant la levée de son contrôle judiciaire.
La Chambre d'Instruction de la cour d'appel a rendu sa décision concernant la requête déposée par le gendarme, mis en examen pour avoir blessé le jeune Nassuir Oili avec un tir de flash-ball le 7 octobre 2011 en marge des manifestations contre la vie chère à Mayotte. La chambre a décidé de rejeter la demande de levée du contrôle judiciaire présentée par le militaire.
Après cet accident, le gendarme avait été mis en examen pour "violences sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné une infirmité permanente avec une usage d'une arme par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions", le militaire a été libéré et placé sous contrôle judiciaire. Or, cette procédure lui interdisait le port d'arme et le limitait donc à des tâches administratives dans la caserne.
Le militaire a souhaité retourner sur le terrain et a donc déposer cette requête. Finalement, la chambre d'instruction de la cour d'appel a tranché et a décidé de maintenir le contrôle judiciaire. Une décision qui satisfait l'avocat de la famille du petit garçon, Maître Saïd Larifou, qui souligne la gravité de l'acte commis. "Il s'agit d'un acte extrêmement grave".
Pour rappel, cette affaire avait suscité une vive émotion à la Réunion et sur l'île aux parfums. Le 7 octobre 2011, alors qu'il courait sur une plage du port de Longoni à Mayotte, le jeune Nassuir Oili avait été victime d'un tir de flash-ball. Grièvement touché au niveau de l'oeil, le jeune garçon a été pris en charge médicalement avant d'être transféré à la Réunion pour subir une opération chirurgicale. le garçon d'une dizaine d'années avait été opéré au centre hospitalier de Saint-Pierre. Malheureusement, il a définitivement perdu l'usage de son oeil droit.
La Chambre d'Instruction de la cour d'appel a rendu sa décision concernant la requête déposée par le gendarme, mis en examen pour avoir blessé le jeune Nassuir Oili avec un tir de flash-ball le 7 octobre 2011 en marge des manifestations contre la vie chère à Mayotte. La chambre a décidé de rejeter la demande de levée du contrôle judiciaire présentée par le militaire.
Après cet accident, le gendarme avait été mis en examen pour "violences sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné une infirmité permanente avec une usage d'une arme par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions", le militaire a été libéré et placé sous contrôle judiciaire. Or, cette procédure lui interdisait le port d'arme et le limitait donc à des tâches administratives dans la caserne.
Le militaire a souhaité retourner sur le terrain et a donc déposer cette requête. Finalement, la chambre d'instruction de la cour d'appel a tranché et a décidé de maintenir le contrôle judiciaire. Une décision qui satisfait l'avocat de la famille du petit garçon, Maître Saïd Larifou, qui souligne la gravité de l'acte commis. "Il s'agit d'un acte extrêmement grave".
Pour rappel, cette affaire avait suscité une vive émotion à la Réunion et sur l'île aux parfums. Le 7 octobre 2011, alors qu'il courait sur une plage du port de Longoni à Mayotte, le jeune Nassuir Oili avait été victime d'un tir de flash-ball. Grièvement touché au niveau de l'oeil, le jeune garçon a été pris en charge médicalement avant d'être transféré à la Réunion pour subir une opération chirurgicale. le garçon d'une dizaine d'années avait été opéré au centre hospitalier de Saint-Pierre. Malheureusement, il a définitivement perdu l'usage de son oeil droit.
Sources : linfo.re & ComoresOnline.net