COMMUNIQUE DE PRESSE Union syndicale Solidaires Sud Etudiant Nantes
Face au mouvement social, l'Etat choisit la répression.
Ce jeudi 26 mars a eu lieu une manifestation étudiante dans le cadre du mouvement universitaire, engagé depuis plus de sept semaines. Alors que des étudiant-e-s
rejoignaient le campus de la faculté, la police a procédé à une quinzaine d'interpellations et de contrôles d'identité dans le tramway à l'arrêt Michelet. Sept étudiant-e-s ont été placé-e-s en garde à vue au prétexte de « dégradation de biens publics ». En réalité, ils/elles n'ont pas été choisi-e-s au hasard : il s'agit de militant-e-s particulièrement impliqué-e-s dans le mouvement, dont trois syndiqué-e-s SUD-Etudiant et CNT.
L'Union Syndicale Solidaires condamne la répression policière et s'insurge contre la criminalisation toujours croissante du mouvement social. Nous exigeons la libération immédiate de tou-te-s les interpelé-e-s et l'arrêt des poursuites engagées à leur encontre.
Nous réaffirmons notre soutien sans condition au mouvement social en cours à l'Université.
Nantes, le 26 mars 2009