Fil-info SFR - lundi 09 NOVEMBRE 2009, 22:12 Faits divers
Le flashball dans le collimateur d'une famille nantaise
Un jeune Nantais a été blessé à un oeil par un tir de flashball lors d'une manifestation en 2007. Son père a annoncé lundi que plusieurs familles de victimes allaient se mobiliser pour faire interdire l'usage de cette arme selon lui "inappropriée au maintien de l'ordre". Il rappelle que des faits similaires ont eu lieu en Ile-de-France et à Toulouse.
"Nous avons mis en place une coordination nationale des familles de victimes et de leurs avocats qui travailleront désormais en réseau", a indiqué Luc Douillard à la presse à Nantes. Cet homme a lancé un appel à la mobilisation après que son fils, âgé de 16 ans, a quasiment perdu l'usage d'un oeil. En cause: un tir de flashball dont il a été la cible fin novembre 2007.
L'incident était survenu lors d'une manifestation contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités à Nantes. L'adolescent avait eu trois semaines d'interruption temporaire de travail. Il gardera des séquelles à vie. "Notre objectif est qu'une telle chose n'arrive plus à personne d'autre. Nous sommes pour la suppression totale du flashball, inapproprié au maintien de l'ordre", a ajouté Luc Douillard.
Dans cette affaire, une enquête de l'Inspection générale de la police nationale a conclu en juin 2008 à l'emploi d'un flashball par un policier désormais "identifié, sans que celui-ci ne soit mis en examen", a ajouté le père du jeune Nantais, précisant que le suspect avait été placé "sous statut de témoin assisté".
"Nous attendons depuis deux ans cette mise en examen, cela nous paraît (un délai) exagéré a conclu le père en colère qui a comparé sa situation avec une affaire similaire survenue à Montreuil en juillet dernier". Il a souligné que pour ce cas survenu en Seine-Saint-Denis, et dans lequel un homme de 34 ans a perdu un oeil, "il a fallu moins de trois mois pour aboutir" à la mise en examen d'un policier soupçonné d'être l'auteur du tir.
Enfin, Luc Douillard a rappelé que plusieurs incidents du même type ont eu lieu dans d'autres communes en Ile-de-France (Villiers-le-Bel, Neuilly-sur-Marne) et à Toulouse. (source AFP)
Le flashball dans le collimateur d'une famille nantaise
Un jeune Nantais a été blessé à un oeil par un tir de flashball lors d'une manifestation en 2007. Son père a annoncé lundi que plusieurs familles de victimes allaient se mobiliser pour faire interdire l'usage de cette arme selon lui "inappropriée au maintien de l'ordre". Il rappelle que des faits similaires ont eu lieu en Ile-de-France et à Toulouse.
"Nous avons mis en place une coordination nationale des familles de victimes et de leurs avocats qui travailleront désormais en réseau", a indiqué Luc Douillard à la presse à Nantes. Cet homme a lancé un appel à la mobilisation après que son fils, âgé de 16 ans, a quasiment perdu l'usage d'un oeil. En cause: un tir de flashball dont il a été la cible fin novembre 2007.
L'incident était survenu lors d'une manifestation contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités à Nantes. L'adolescent avait eu trois semaines d'interruption temporaire de travail. Il gardera des séquelles à vie. "Notre objectif est qu'une telle chose n'arrive plus à personne d'autre. Nous sommes pour la suppression totale du flashball, inapproprié au maintien de l'ordre", a ajouté Luc Douillard.
Dans cette affaire, une enquête de l'Inspection générale de la police nationale a conclu en juin 2008 à l'emploi d'un flashball par un policier désormais "identifié, sans que celui-ci ne soit mis en examen", a ajouté le père du jeune Nantais, précisant que le suspect avait été placé "sous statut de témoin assisté".
"Nous attendons depuis deux ans cette mise en examen, cela nous paraît (un délai) exagéré a conclu le père en colère qui a comparé sa situation avec une affaire similaire survenue à Montreuil en juillet dernier". Il a souligné que pour ce cas survenu en Seine-Saint-Denis, et dans lequel un homme de 34 ans a perdu un oeil, "il a fallu moins de trois mois pour aboutir" à la mise en examen d'un policier soupçonné d'être l'auteur du tir.
Enfin, Luc Douillard a rappelé que plusieurs incidents du même type ont eu lieu dans d'autres communes en Ile-de-France (Villiers-le-Bel, Neuilly-sur-Marne) et à Toulouse. (source AFP)
