Ces flash-ball qui rassurent les policiers municipaux
A Villefranche, les policiers municipaux sont équipés de pistolets et de tonfa (bâton de défense). Et dans le cadre de manifestations importantes, les patrouilles renforcent leur autorité en se munissant d'un flash-ball
Un grand bruit et une flamme de 40 centimètres. Avec Rillieux-la-Pape, Villefranche est la seule commune du Rhône à avoir doté sa police municipale d'une arme de défense telle qu'un flash-ball.
En juin dernier, à l'heure des festivités de la Nuit de l'été, les agents caladois ont testé, grandeur nature, cet instrument de dissuasion, tandis qu'ils étaient assaillis par les soixante-dix protagonistes d'une monumentale rixe, survenue aux abords d'un bar de la rue Nationale. « Depuis 2002 », relève Gérard Ducray, ancien secrétaire d'État au tourisme, qui était déjà adjoint à la sécurité sous le dernier mandat de Jean-Jacques Pignard, « c'est la seule fois qu'un policier municipal a eu à se servir d'une arme ».
A Villefranche, les agents municipaux sont également équipés de pistolets (colt 38) et de tonfa (un bâton de défense). Mais, à l'instar des bombes lacrymogènes, les flash-ball ne sont pas des armes individuelles. Le service caladois, qui comporte une vingtaine de policiers, se partage deux exemplaires, d'une valeur unitaire d'environ 500 €.
Classés parmi les armes de 7e catégorie, ils sont précieusement rangés, avec leurs munitions, dans un coffre-fort, lui-même renfermé dans une salle blindée. Et c'est sur un registre, contrôlé par le chef de poste, que les équipages indiquent les heures à laquelle ils extraient, puis réintègrent, le flash-ball dans son rangement. « On se munit surtout de flash-ball dans le cadre de manifestations qui attirent du monde. Elle renforce notre autorité », observe le gardien Barbara, à propos de cette arme qui projette des balles en caoutchouc de trois centimètres de diamètre. Formés, à leur entrée dans la PM, les agents se doivent ensuite de maintenir un haut niveau de compétence du maniement de leurs armes.
Pour ce faire, les policiers municipaux se rendent, deux fois par an, au Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), à Crémieu, pour y tirer des dizaines de cartouches avec leur pistolet et au flash-ball. Par principe de précaution, ils font aussi l'objet chaque année d'une étude psychologique.
A Villefranche, les policiers municipaux sont équipés de pistolets et de tonfa (bâton de défense). Et dans le cadre de manifestations importantes, les patrouilles renforcent leur autorité en se munissant d'un flash-ball
Un grand bruit et une flamme de 40 centimètres. Avec Rillieux-la-Pape, Villefranche est la seule commune du Rhône à avoir doté sa police municipale d'une arme de défense telle qu'un flash-ball.
En juin dernier, à l'heure des festivités de la Nuit de l'été, les agents caladois ont testé, grandeur nature, cet instrument de dissuasion, tandis qu'ils étaient assaillis par les soixante-dix protagonistes d'une monumentale rixe, survenue aux abords d'un bar de la rue Nationale. « Depuis 2002 », relève Gérard Ducray, ancien secrétaire d'État au tourisme, qui était déjà adjoint à la sécurité sous le dernier mandat de Jean-Jacques Pignard, « c'est la seule fois qu'un policier municipal a eu à se servir d'une arme ».
A Villefranche, les agents municipaux sont également équipés de pistolets (colt 38) et de tonfa (un bâton de défense). Mais, à l'instar des bombes lacrymogènes, les flash-ball ne sont pas des armes individuelles. Le service caladois, qui comporte une vingtaine de policiers, se partage deux exemplaires, d'une valeur unitaire d'environ 500 €.
Classés parmi les armes de 7e catégorie, ils sont précieusement rangés, avec leurs munitions, dans un coffre-fort, lui-même renfermé dans une salle blindée. Et c'est sur un registre, contrôlé par le chef de poste, que les équipages indiquent les heures à laquelle ils extraient, puis réintègrent, le flash-ball dans son rangement. « On se munit surtout de flash-ball dans le cadre de manifestations qui attirent du monde. Elle renforce notre autorité », observe le gardien Barbara, à propos de cette arme qui projette des balles en caoutchouc de trois centimètres de diamètre. Formés, à leur entrée dans la PM, les agents se doivent ensuite de maintenir un haut niveau de compétence du maniement de leurs armes.
Pour ce faire, les policiers municipaux se rendent, deux fois par an, au Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), à Crémieu, pour y tirer des dizaines de cartouches avec leur pistolet et au flash-ball. Par principe de précaution, ils font aussi l'objet chaque année d'une étude psychologique.
Thibaut Alex