Société
Publié le 09/11/2009 à 18:29 Le Point.fr
FLASH-BALL
Jeunes blessés à l'oeil par Flash-Ball : les familles se mobilisent
AFP
Le pčre d'un jeune Nantais blessé ŕ un oeil par un tir de Flash-Ball lors d'une manifestation étudiante en 2007 a annoncé lundi que plusieurs familles de victimes se mobilisaient pour faire interdire l'usage de cette arme "inappropriée au maintien de l'ordre". "Nous avons mis en place une coordination nationale des familles de victimes et de leurs avocats qui travailleront désormais en réseau", a dit Luc Douillard à la presse ŕ Nantes.
Son fils de 16 ans a quasiment perdu l'usage d'un oeil aprčs avoir été touché par un tir de Flash-Ball fin novembre 2007 lors d'une manifestation contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités ŕ Nantes. "Notre objectif est qu'une telle chose n'arrive plus ŕ personne d'autre. Nous sommes pour la suppression totale du Flash-Ball, inapproprié au maintien de l'ordre", a-t-il ajouté.
Après l'incident, son fils avait eu trois semaines d'interruption temporaire de travail. Le jeune homme aura des séquelles à vie. Dans cette affaire, une enquête de l'Inspection générale de la police nationale a conclu en juin 2008 à l'emploi d'un Flash-Ball par un policier désormais "identifié, sans que celui-ci ne soit mis en examen", a dit M. Douillard, précisant que le suspect avait été placé "sous statut de témoin assisté".
"Nous attendons depuis deux ans cette mise en examen, cela nous paraît (un délai) exagéré, sachant que, dans une affaire similaire comme Montreuil, il a fallu moins de trois mois pour aboutir à ce résultat", a-t-il conclu. Début juillet, un homme de 34 ans avait perdu l'usage d'un oeil pendant une manifestation en Seine-Saint-Denis après avoir été touché par un tir de Flash-Ball. Un policier de la brigade anticriminalité (BAC), soupçonné d'en ęêre l'auteur, avait été mis en examen pour "violences volontaires" fin septembre. Plusieurs incidents du m^me type ont eu lieu cette année à Toulouse, Villiers-le-Bel (Val d'Oise) et Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), a rappelé M. Douillard.
Publié le 09/11/2009 à 18:29 Le Point.fr
FLASH-BALL
Jeunes blessés à l'oeil par Flash-Ball : les familles se mobilisent
AFP
Le pčre d'un jeune Nantais blessé ŕ un oeil par un tir de Flash-Ball lors d'une manifestation étudiante en 2007 a annoncé lundi que plusieurs familles de victimes se mobilisaient pour faire interdire l'usage de cette arme "inappropriée au maintien de l'ordre". "Nous avons mis en place une coordination nationale des familles de victimes et de leurs avocats qui travailleront désormais en réseau", a dit Luc Douillard à la presse ŕ Nantes.
Son fils de 16 ans a quasiment perdu l'usage d'un oeil aprčs avoir été touché par un tir de Flash-Ball fin novembre 2007 lors d'une manifestation contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités ŕ Nantes. "Notre objectif est qu'une telle chose n'arrive plus ŕ personne d'autre. Nous sommes pour la suppression totale du Flash-Ball, inapproprié au maintien de l'ordre", a-t-il ajouté.
Après l'incident, son fils avait eu trois semaines d'interruption temporaire de travail. Le jeune homme aura des séquelles à vie. Dans cette affaire, une enquête de l'Inspection générale de la police nationale a conclu en juin 2008 à l'emploi d'un Flash-Ball par un policier désormais "identifié, sans que celui-ci ne soit mis en examen", a dit M. Douillard, précisant que le suspect avait été placé "sous statut de témoin assisté".
"Nous attendons depuis deux ans cette mise en examen, cela nous paraît (un délai) exagéré, sachant que, dans une affaire similaire comme Montreuil, il a fallu moins de trois mois pour aboutir à ce résultat", a-t-il conclu. Début juillet, un homme de 34 ans avait perdu l'usage d'un oeil pendant une manifestation en Seine-Saint-Denis après avoir été touché par un tir de Flash-Ball. Un policier de la brigade anticriminalité (BAC), soupçonné d'en ęêre l'auteur, avait été mis en examen pour "violences volontaires" fin septembre. Plusieurs incidents du m^me type ont eu lieu cette année à Toulouse, Villiers-le-Bel (Val d'Oise) et Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), a rappelé M. Douillard.