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dimanche 13 décembre 2009

Un bloggeur qui pose de bonnes questions

http://www.intox2007.info/index.php?post/2009/07/14/Montreuil-%3A-mais-que-fais-la-police
Montreuil : mais que fait la police?
14 juil. 2009 14:38 Par Rva

Il s'est produit un incident inquiétant à Montreuil. Une jeune homme a été pris pour cible par un policier qui armé de son flashball l'a visé et lui a causé des dégâts irréversibles à l'œil. Joachim Gatti c'est son nom a perdu un œil. Tout cela pose quelques questions.
le flashball est vendu comme étant une arme non létale. Ce qui veut dire que d'aprčs son fabriquant on ne peut pas tuer quelqu'un avec.
Le modčle qu'il est photo lŕ, est celui qui est utilisé par les forces de police. Il est agrée par l'état, en principe si on clique sur ce lien on droit trouver des informations, mais c'est une erreur 404 qui vous salue.

En fouillant un peu, on découvre que MAM a lancé le truc en 2008.

La préparation de ces unités est renforcée par des formations spécifiques. Une formation au maniement du "taser" et du "flashball"* mais aussi un enseignement psychologique sur les conduites à adopter envers les jeunes ont été dispensés.
On voit donc qu'une formation au maniement du flashball est accordée aux policiers. On les forme aussi "au contact" des "jeunes". Vous savez cette espèce qui fait peur aux vieux dans leurs zones pavillonnaires à nain de jardin.
Le fabriquant du flashball explique qu'il possède la puissance d’arrêt d’un 38 Spécial. Mais qu'il est sub-létal et donc ne tue pas.
Cependant on apprend que 5 ou 6 victimes de ce flash-ball on déjà perdu un oeil. On apprend par exemple ça : Des CRS étaient en face de moi. J’ai tourné la tête à droite pour voir ce qu’il s’y passait. On était un peu cernés. C’est là que j’ai reçu un tir de flashball dans l’oeil droit. C’est un CRS qui me l’a lancé. A environ 7 ou 8 mètres de distance, à bout portant." Avez-vous vu le CRS tirer sur vous ? "Oui. Il m’a visé et m’a touché à l’oeil."
Que c'est il passé à Montreuil ? Joachim a été visé et a été touché au niveau de l'os de la pommette (sous l'œil), celui-ci a éclaté et découpé son œil. Le policier se trouvait à 5 ou 6 mètres. Un policier a une taille minimale, vous en avez tous vu, aucun n'est vraiment de petite taille. Celui qui a donc tiré avait sans doute une taille voisine de Joachim. La visée est donc plus facile.
Il est aussi demandé au policier d'avoir une acuité visuelle certaine. Vous n'avez pas vu de policier dans le rue avec des grosses lunettes style cul de bouteille ?
La question que nous devons nous poser est toute simple: quel est la qualité de l'entrainement flashball des policiers ? Pourquoi un policier vise-t-il la tête avec cette arme "non-létale" mais dont l'impact a déjà causé plusieurs pertes d'œil ? Quelles sont donc les formations spécifiques dont font l'objet les policiers équipés de cet engin ?
L'AFP pourrait aussi se poser ces questions plutôt que de répéter les informations erronées et mensongères, comme sur l'age, la profession du jeune homme qui n'a pas 20 ans et n'est pas squatter. Il a 34 ans et réalise des films. C'est dommage, il va perdre une partie de sa vue.

Manif Montreuil contre les violences policières 13/07/09 HD

Regardez cette vidéo, elle montre l'état de nervosité de la police. On peut le comprendre, certains médias TV parlent d'attaques au mortier. Alors qu'il ne s'agit que de feu d'artifice. On peut être certains que de pauvres cerveaux proches d'alzheimer vont croire à du mortier militaire. Étrange non ?
Mais où est donc la police de proximité promise par la bande UMP ? nulle part. Par contre elle envoie des policiers manifestement formés de mauvaise façon, on ne vise pas la tête avec une arme non-létale qui diffuse une énergie de 200 joules.
Les plus curieux d'entre vous constaterons avec horreur que des physiciens ont calculé la quantité d'énergie requise pour qu'un karatéka brise un os avec une énergie inférieure à 200 joules. Ce qui veut dire que cette arme est de-facto capable de briser des os fragiles comme ceux du visage.
Tout le problème se trouve donc dans la formation des policiers et dans le contrôle de leur travail par leurs supérieurs.